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Wednesday, October 1, 2014

« Métastases cérébrales : 
la fin du fatalisme »
Le Monde
Le Monde relaie dans son cahier science & médecine « un message d’espoir pour les patients atteints de cancer : métastase cérébrale ne rime plus, enfin, avec maladie fatale ».
Le Pr Philippe Metellus, neurochirurgien à l’hôpital de la Timone, à Marseille, remarque que « jusqu’en 2005, une personne atteinte de métastases cérébrales était exclue des essais cliniques, qui lui auraient offert un accès à des traitements innovants en cours d’évaluation. En plus de l’intervention chirurgicale et de la radiothérapie, on lui proposait seulement un traitement à base de corticoïdes et des “soins de support” ».
« Mais le champ des interventions thérapeutiques a radicalement changé »
, indique le praticien. Le Monde observe que « pour la quatrième année d’affilée, les métastases cérébrales étaient à l’honneur d’un congrès qui se tenait à Marseille, les 19 et 20 septembre, à l’initiative du Pr Metellus. Pour la seconde fois sous l’égide de l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (EORTC). Et, pour la première fois, avec la présence de grands spécialistes américains ». 
Le Monde cite notamment Sandrine Marreaud, « qui coordonne un groupe de réflexion européen sur la prise en charge des métastases cérébrales, créé en 2013 par l’EORTC », et remarque que « les traitements du cancer sont devenus très performants : les tumeurs primitives sont bien mieux contrôlées. Mais cela n’empêche pas toujours la progression métastatique cérébrale ».
Le quotidien explique que « face à ce qui devient un problème de santé publique, les médecins déploient trois armes standard, associées ou non : l’ablation chirurgicale, l’irradiation de la totalité du cerveau ou l’irradiation des seules régions touchées. Cette stratégie thérapeutique classique a une efficacité certaine, mais limitée ».
Le Pr Metellus souligne qu’« aujourd’hui, nos efforts portent dans deux directions : l’identification des anomalies moléculaires des métastases cérébrales de chaque patient, […] et l’identification des anomalies moléculaires de la tumeur primitive ».
Le Monde ajoute que « les médecins fondent de nouveaux espoirs sur la chimiothérapie classique, mais surtout sur les thérapies ciblées des cancers », ou encore relève que « c’est un nouvel élan, un enthousiasme tangible qui porte désormais les médecins : face aux métastases cérébrales, l’heure est désormais au combat, non plus à la résignation ». 

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