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Tuesday, April 30, 2013

Congruence between preferred and actual place of death according to the presence of malignant or non-malignant disease: a systematic review and meta-analysis


BMJ Support Palliat Care 2013;3:144-154 doi:10.1136/bmjspcare-2012-000292
  • Review
Congruence between preferred and actual place of death according to the presence of malignant or non-malignant disease: a systematic review and meta-analysis

  1. Matthew James Billingham1,2 and
  2. Sarah-Jane Billingham3
+ Author Affiliations
  1. 1Department of Medicine, Shrewsbury and Telford Hospital NHS Trust, Princess Royal Hospital, Telford, Shropshire, UK 
  2. 2Department of Palliative Medicine, Douglas Macmillan Hospice, Stoke-on-Trent, Staffordshire, UK 
  3. 3Department of Anaesthetics, University Hospital of North Staffordshire NHS Trust, Stoke-on-Trent, Staffordshire, UK 
  1. Correspondence to Dr Matthew James Billingham, Department of Medicine, Shrewsbury and Telford Hospital NHS Trust, Princess Royal Hospital, Apley Castle, Telford, TF1 6TF, UK; mbillingham@doctors.org.uk
Abstract
Objectives Achieving congruence between preferred and actual place of death is increasingly being used as a quantifiable indicator of the effectiveness of palliative care services. Current secular trends indicate a reversal of the institutionalisation of death, but this has been more pronounced in patients with malignant disease. As such, this study was conducted to evaluate whether the preservation of autonomy has been addressed equitably for cancer and non-cancer populations.
Methods A systematic review and meta-analysis was performed in line with recommendations from Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses and the Meta-analysis Of Observational Studies in Epidemiology (MOOSE) guidelines. A comprehensive computerised search of 14 databases, supplemented by a manual review of the literature was performed for all peer-reviewed publications, from 1980 to the present, identifying rates of incongruence for cancer and/or non-cancer cohorts. Aggregation of outcomes was performed using a random effects model.
Results A total of 26 articles were identified that met the search and inclusion criteria. A non-cancer diagnosis was found to significantly increase the incidence of incongruence with a weighted risk ratio of 1.23 (95% CI 1.01 to 1.49, p=0.04) and this disparity appears to have increased since 2004. A moderate degree of heterogeneity was noted (I2=62%).
Conclusions These findings pose a significant challenge, as a ‘good’ death has been closely matched to achieving patients’ wishes, including preferred place of death. Despite increasing awareness that those dying from chronic non-malignant diseases have extensive palliative care needs, much is still to be done to preserve their autonomy and reduce powerlessness in the face of death.
  • Received 28 May 2012.
  • Revision received 17 November 2012.
  • Accepted 20 November 2012.
  • Published Online First 22 January 2013


Saturday, April 13, 2013

La charte des soins palliatifs et de l’accompagnement


La charte des soins palliatifs et de l’accompagnement 

Le texte qui suit constitue la charte des soins palliatifs et de l’accompagnement ;
il figure dans le préambule des statuts de l'Association de lutte contre les douleurs et le développement des Sons Palliatifs à Zahlé et dans la Bekaa
Qu’appelle-t-on soins palliatifs et accompagnement ?
Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.
Les soins palliatifs et l'accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s'adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche.
A quelles conceptions éthiques se réfèrent les soins palliatifs et l’accompagnement ?
Les soins palliatifs et l'accompagnement considèrent le malade comme un être vivant, et la mort comme un processus naturel. Ceux qui dispensent des soins palliatifs cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables (communément appelés acharnement thérapeutique).
Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort.
Ils s'efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu'au décès et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s'emploient par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués.
Se faire soigner à l’hôpital :
Selon le souhait du patient et la capacité de l’entourage, la prise en charge en soins palliatifs s’effectue en institution ou au domicile et lieu de vie (maison de retraite, long séjour). Une coordination s’opère entre les différents modes de prises en charge.
l'Association veut développer trois types de structures de soins palliatifs pour accueillir les patients en institution :
  • Les Unités de Soins Palliatifs (USP) à Zahlé, Baalbeck et la bekaa de l'ouest sont des structures d’hospitalisation d’environ 10 lits accueillant pour une durée limitée les patients en soins palliatifs. Les USP sont constituées de lits totalement dédiés à la pratique des soins palliatifs et de l’accompagnement. Elles réservent leur capacité d’admission aux situations les plus complexes et/ou les plus difficiles. Elles assurent ainsi une triple mission de soins, d’enseignement et de recherche.
  • Les équipes mobiles de Soins Palliatifs (EMSP) ont pour mission d’apporter une aide, un soutien, une écoute active, des conseils aux soignants qui prennent en charge des patients en fin de vie dans d’autres services ou à domicile ou en maison de retraite. La mission des EMSP concerne : la prise en charge globale du patient et de son entourage familial, la prise en charge de la douleur et des autres symptômes, l’accompagnement psychologique et psychosocial, le rapprochement, le retour et le maintien à domicile, la sensibilisation aux soins palliatifs et à la réflexion éthique.
  • Les lits identifiés en soins palliatifs (officiellement appelés prise en charge identifiée de malades en soins palliatifs hors USP) sont des lits situés au sein d’un service d’hospitalisation. Ils permettent une ouverture et un lien entre le domicile et les établissements, par exemple dans le cadre d’un réseau de santé (soins palliatifs, cancérologie). Ces lits permettent, par exemple, d’assurer un repli des patients du domicile.
Se faire soigner à domicile :
Le maintien au domicile d’un patient en soins palliatifs requiert une collaboration étroite avec d'autres professionnels de santé:
  • La disponibilité d’une équipe de proximité composée de professionnels : médecin traitant, infirmier(e), kinésithérapeute, psychologue, auxiliaires de vie, etc.
  • La capacité de l’entourage d’assurer ce maintien
  • La coordination des professionnels du domicile autour de la personne malade ainsi que l’expertise médicale (évaluation de la douleur ou des symptômes) par une équipe consultant en soins palliatifs
  • L’expertise sociale et l’accompagnement psychologique si nécessaire
  • La mise en lien avec les associations de bénévoles d’accompagnement
Deux types de dispositifs permettent cette prise en charge :
  • Les services d'Hospitalisation à domicile dépendent d'une structure hospitalière. Ils permettent avec la participation des professionnels libéraux du patient de maintenir à domicile ceux qui le désirent.
  • Les réseaux de soins palliatifs coordonnent l'ensemble des autres structures afin de maintenir le lien entre tous les professionnels qui ont pris en charge le patient. Le réseau participe activement au maintien à domicile des malades qui le désirent dans les meilleures conditions.
Profil des intervenants en soins palliatifs :
Dans la démarche palliative, le patient se situe au centre d’un dispositif autour duquel de nombreux intervenants sont appelés à tenir un rôle en interrelation les uns avec les autres. Pluridisciplinarité et interdisciplinarité sont indispensables dans la prise en charge en soins palliatifs. On trouve des médecins, des infirmiers, des aides soignants, des kinésithérapeutes, des assistantes sociales, des psychologues, des auxiliaires de vie, des bénévoles, des ergothérapeutes, des orthophonistes...
L’action des bénévoles d’accompagnement :
Une des particularités du travail en soins palliatifs est l’importance des bénévoles.

Ce qui fonde le bénévolat est avant tout une dimension relationnelle. Le bénévole est là, présent, disponible, pour écouter, parfois pour briser la solitude de celui ou celle qui fait face à la maladie et à la mort. Il ne remplace pas les soignants ni les proches de la personne malade. L'accompagnant est un témoin, un être humain qui exprime simplement sa solidarité avec un autre être humain, dans le respect des différences et du désir de celui qu’il accompagne.
Grâce à des formations et des groupes de parole, le travail d’écoute est au centre de l’engagement des bénévoles d’accompagnement.

Monday, April 1, 2013

المركز الاول من نوعه في البقاع لمكافحة الألم ومواكبة المحتضرين


  • 2013-05-05



في خضم الظروف التي تمر بها بلادنا، وفي وقت يصارع المرء كي يحيا من دون ان يطمح في ان يعيش بكرامة وبحبوحة، قد تبدو فكرة البحث عن تخفيف الألم ومساندة المحتضرين عبثية كي لا نقول سخيفة، غريبة كي لا نقول مجنونة، طوباوية كي لا نقول غبية. ومع ذلك فمن حق الانسان ان يجد الى جانبه من يخفف عنه الألم وعن أهله المعاناة والقلق والحيرة، فكيف إذا كان الامر يصل الى مرحلة الاحتضار والنزاع؟ ومن واجبنا، نحن القادرين على فعل ذلك، ان نسعى لتأسيس مراكز تساعد المتألمين والمحتضرين على ان يحاطوا بفريق يحسن العناية بهم، وأن ينعموا بنهاية حياة تليق بالانسانية.
فبعد نحو قرن على انطلاق هذا النوع من العمل في العالم، صار لا بد لنا من تدعيمه في لبنان، وبخاصة بعد انتشار الامراض وارتفاع نسبة الخطر والمؤلم والمميت منها. ولن يعفينا من هذه المهمة ان نقول إن الحروب والصراعات تحصد المئات والألوف، فقد لا نستطيع ان ننقذ البشر جميعاً، لكننا نستطيع ان ننقذ المرضى من آلام مبرّحة، ومخاوف كبيرة، لا يعرف نسبتها ونوعها وقسوتها الا من واكب عن كثب ما يعانيه المصابون بالسرطان والسكري وامراض القلب والكلي وغيرها.
لا يخفى على احد غياب ضمان الشيخوخة في لبنان، والصعوبات التي يواجهها المرضى المصابون بأمراض خطرة ومؤلمة، وما يكابده أهلوهم من اجل التخفيف عن احبائهم. لذلك كانت فكرة هذا المشروع الهادف الى انشاء مؤسسات طبية، خارج بيروت، تعنى بإعداد المريض وأهله ومعالجيه من أطباء وممرضين ومساعدين وعاملين اجتماعيين، ليواجه مرضه ويحتمل ألمه وليستعدّ إن دعت الظروف الى مواجهة الموت بكرامة وباقل قدر ممكن من الآلام الجسدية والنفسية.
ونحن إذ نعلن بدء العمل على تحقيق هذا المشروع، ولو في مركز واحد على الاقل وكنقطة انطلاق (في محافظة البقاع)، فلأننا، وقبل ان نكون أطباء، مواطنون لبنانيون. ويعنينا ان نساهم بقدر استطاعتنا في تخفيف أوجاع أبناء وطننا، بعدما رأينا كيف تعمل الدول المتحضّرة على تأمين كل مساعدة ممكنة لتزويد المرضى العلاج الجسدي والدعم المعنوي لمواجهة أصعب ما يمكن أن يواجهه البشر أي الألم والموت.
لم تعد الحياة في لبنان كما كانت عليه منذ عشرات الاعوام، فالروابط العائلية ترزح تحت ضغوط العمل والحاجة المادية والتغيرات الاجتماعية، ما يعني أن الناس لم يعودوا قادرين، كما كانوا في ماضي أيامهم، على الجلوس طيلة الوقت الى أسرّة مرضاهم. وباتت الحاجة ماسة لتأسيس مراكز تقوم بهذا العمل، بمهنية واحتراف وتخصّص. ولم يعد مسموحاً أن يموت الانسان في لبنان في أبشع الظروف وأقساها، لعجز الناس المادي ولعدم وجود مؤسسات كهذه، ونحن في القرن الحادي والعشرين، الذي صرنا نعرف فيه كيف نخفّف آلام الناس. والمفارقة المضحكة المبكية أن المأتم يكون غالباً على مستوى عال من التنظيم والدقة والكلفة، وفي حضور شعبي ورسمي.
ولا يغيبنّ عن بالنا الاشارة الى أن هذا العمل لا يخفّف من آلام الناس ومعاناتهم فحسب، بل يقوم، بشقه التطوعي، على تنمية حس المواطنية عند الراغبين في التطوع، إذ يقدمون وقتهم لمجالسة المرضى والمحتضرين، ويصغون اليهم من دون أن يحلّوا مكان الأطباء والأهل والأصدقاء. لكن المعاناة التي قد تطول، تحتاج الى تضافر جهود أكثر من فريق كي لا ينهار الجميع دفعة واحدة، وخصوصاً أن الأهل يعانون الأمرّين مع أحبائهم المرضى، بسبب المعاناة نفسها وبسبب عجزهم عن فعل أي شيء.
ونحن إذ نؤكد أهمية وجود مراكز من هذا النوع، لا ننفي أهمية مواكبة المتألمين في منازلهم، وبين أهلهم، حيث يكون الإطار العائلي في البيت عنصراً مساعداً على تقوية معنويات المتألم وتخفيف غربته في مواجهة ما لا يعرفه. من هنا أهمية العنصر البشري المتمثل في سلسلة من الأطباء الاخصائيين والممرضين والمعالجين الفيزيائيين والنفسيين، فضلاً عن المتطوعين. فلقد حان الوقت للتخلص من الألم ومن آثاره الكارثية على الكائن البشري، وصار من الضروري وضع الإمكانات كلها في خدمة الانسان المتألم والمحتضر، وفي رعاية أفراد عائلته وأصدقائه الذين تهدّهم المعاناة نفسياً وجسدياً. والعلم يسمح بتحقيق ذلك، فلماذا لا نضعه في خدمة المحتاجين؟
وها نحن نعلن إنشاء مؤسسة في هذا الاتجاه، لتضع كل هذه التصورات على سكة التحقق، وبإدارة علمية متخصصة وهادفة.
الدكتور ناجي ميماسي
(رياق - البقاع)