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Tuesday, June 3, 2014

« Premiers progrès contre le cancer avancé de la prostate depuis 70 ans »


Le Parisien et L’Express annoncent qu’« une nouvelle stratégie de traitement permet de nettement prolonger la vie d'hommes atteints d'un cancer invasif de la prostate ». Le journal relève que ceci « marque la première avancée contre cette maladie depuis 70 ans et ouvre la voie à un changement de la pratique médicale ».
 
Le quotidien indique que ce travail a été dévoilé par le Dr Christopher Sweeney, cancérologue à l'Institut du Cancer Dana-Farber à Boston, lors de la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago.
Le Parisien explique que « cette étude qui a été menée avec 790 hommes qui venaient d'être diagnostiqués d'un cancer métastasé de cette glande, démontre que le recours à de la chimiothérapie combinée au traitement hormonal standard prolonge la vie de ces malades d'environ un an ».
 

Le Dr Sweeney a déclaré : « Il s'agit de la première étude visant à identifier une stratégie qui prolonge la vie des personnes venant d'être diagnostiquées d'un cancer métastatique avancé de la prostate. […] Les résultats sont importants et cette thérapie combinée devrait être le nouveau traitement de choix pour les hommes dont le cancer s'est déjà bien propagé ».
 
Le journal précise que « dans l'étude, la moitié des participants a eu seulement une hormonothérapie et l'autre partie a en plus reçu du Docétaxel, un agent chimique déjà ancien qui empêche la multiplication des cellules cancéreuses. Après un suivi de 29 mois, 136 décès ont été enregistrés dans le groupe traité seulement avec la thérapie hormonale et 101 parmi les malades soignés avec en plus une chimiothérapie ».
« Pour toute la durée de l'étude, la durée médiane de survie a été de 44 mois dans le groupe avec le traitement hormonal seul, contre 57,6 mois chez ceux ayant aussi pris du Docétaxel. La durée médiane d'apparition de signes d'une progression du cancer a été de 19,8 mois dans le groupe d'hormonothérapie seule et de 32,7 mois chez ceux ayant aussi eu de la chimiothérapie », continue le quotidien.
L’Express livre la réaction du Pr Karim Fizazi, chef du département d'oncologie de l'hôpital Gustave-Roussy à Paris, qui estime que ce travail américain « pourrait changer la pratique médicale tout au moins pour les malades atteint des formes les plus métastatiques de cancer de la prostate ».
 

Le magazine indique que le cancérologue « a présenté une étude française similaire sur le cancer de la prostate mais avec des patients ayant une tumeur localisée sans métastase. […] L'étude […] portait sur des malades avec un cancer de la prostate localisé sans métastase dont la moitié a reçu le traitement hormonal standard et l'autre moitié, en plus une chimiothérapie ».
L’Express note qu’« avec un suivi d'environ 8 ans, les patients avec une chimiothérapie ont 25% moins de risque de rechute ou de décès mais selon lui "cela n'est pas assez probant et il faudra un suivi plus long" afin d'obtenir davantage de données ».
L’hebdomadaire relève que selon le Pr Fizazi, « si les futurs résultats plus complets [d’études en cours] confirment la recherche américaine, la chimiothérapie combinée à l'hormonothérapie deviendra alors le traitement de choix de tous les cancers de la prostate venant d'être diagnostiqués

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