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Tuesday, November 18, 2014

« Cancer du sein : la médecine progresse » La Dépêche 7 novembre 2014
 
Le journal évoque les 36èmes journées de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire à Toulouse. Il précise que c’est « l'occasion pour des centaines de spécialistes d'échanger sur le cancer du sein, responsable de 10 000 décès par an mais dont les traitements ont permis une amélioration de l'espérance de vie ». « Aujourd'hui, une femme à qui l'on diagnostique un cancer du sein avec atteinte ganglionnaire a une espérance de vie à 5 ans de 90%, contre 65% dans les années 1970. On avance mais on cherche toujours à améliorer la précision des traitements », souligne le Pr Henri Roché, oncologue spécialiste du sein, directeur des affaires médicales à l'Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole.
« Pour l'avenir, Henri Roché évoque une meilleure utilisation des médicaments grâce à des examens biologiques plus performants permettant d'isoler des cellules cancéreuses dans le sang », poursuit l’article. Le journal indique que les sénologues « ont également discuté de l'impact du dépistage » et « leur message est clair ». « Les personnes que nous guérissons le mieux sont celles qui ont été dépistées tôt », déclare Krishna B Clough, chirurgien à l'Institut du Sein (Paris).
« En France, il reste toujours 18% de femmes avec un cancer de plus de 20 mm. Une enquête nationale vient de montrer que les femmes participant peu au programme de dépistage organisé -à partir de 50 ans- ou de manière irrégulière, présentent un risque 1,5 fois plus élevé de se voir diagnostiquer un cancer du sein avancé », rappelle Brigitte Séradour, radiologue, coordinatrice du Forum annuel sur le dépistage.
 Par ailleurs, « l'après-cancer reste problématique. Les patientes se sentent lâchées dans la nature avec un retour dans le milieu professionnel insuffisamment préparé, des relations familiales difficiles », souligne Pascale Romestaing, vice-présidente de l'association Europa Donna.

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