Exercice et cancer du rein
Rapporté par Pierre Bigot (Centre Hospitalier d'Angers) d’après la communication :
Obesity, Exercise, Smoking and Kidney Cancer Mortality
Obesity, Exercise, Smoking and Kidney Cancer Mortality
Les auteurs de cette étude ont étudié l'impact de l'obésité, de l'activité physique et du tabagisme sur la mortalité spécifique par cancer du rein. Ils ont utilisé les données d'une étude épidémiologique (U.S. National Health Information Survey) et ont inclus 222163 individus.
En étudiant les registres de mortalité de 1998 à 2004, ils
ont identifié 71 patients décédés d'un cancer du rein dans cette
population. La pratique d'un exercice physique était dichotomisé entre
patients déclarant n'avoir aucune activité physique et les patients
déclarant avoir une activité physique régulière (même légère). En
analyse multivariée, la pratique d'une activité physique était un
facteur protecteur important (HR: 0.5 (0,27-0,93)) alors que l'obésité
(BMI > 30) et le tabagisme étaient des facteurs de risque
significatifs de décès par cancer du rein avec des hasards ratio
respectivement de 2,8 et 2.
L'obésité et le tabagisme sont des facteurs de risque connus de cancer du rein et ils peuvent expliquer l'augmentation du risque de décès par cancer du rein dans cette population. Plusieurs travaux récents ont mis en évidence le rôle protecteur de l'activité physique chez les patients atteints de cancer du sein, du colon et de la prostate. Par exemple, une étude de cohorte américaine montre chez des hommes atteints de cancer de la prostate qu’une pratique d’activité physique régulière après le diagnostic est associée à une diminution du risque de mortalité spécifique mais aussi globale (Kenfield et al. J Clin Oncol. 2011).
L'activité physique en plus d'améliorer la qualité de vie serait bénéfique sur la survie spécifique des patients atteints de cancer. Les principaux mécanismes qui pourraient expliquer cet effet seraient liés à ses effets sur la diminution de l'adiposité et la diminution de taux circulants d'hormones et de facteurs de croissance (exemple IGF-1 et insuline) qui sont augmentés par le surpoids et l’obésité et favorisent la prolifération cellulaire.
L'obésité et le tabagisme sont des facteurs de risque connus de cancer du rein et ils peuvent expliquer l'augmentation du risque de décès par cancer du rein dans cette population. Plusieurs travaux récents ont mis en évidence le rôle protecteur de l'activité physique chez les patients atteints de cancer du sein, du colon et de la prostate. Par exemple, une étude de cohorte américaine montre chez des hommes atteints de cancer de la prostate qu’une pratique d’activité physique régulière après le diagnostic est associée à une diminution du risque de mortalité spécifique mais aussi globale (Kenfield et al. J Clin Oncol. 2011).
L'activité physique en plus d'améliorer la qualité de vie serait bénéfique sur la survie spécifique des patients atteints de cancer. Les principaux mécanismes qui pourraient expliquer cet effet seraient liés à ses effets sur la diminution de l'adiposité et la diminution de taux circulants d'hormones et de facteurs de croissance (exemple IGF-1 et insuline) qui sont augmentés par le surpoids et l’obésité et favorisent la prolifération cellulaire.
Date de publication : 17-05-2014
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