Un nouvel isotope prometteur pour l’endocuriethérapie des cancers gynécologiques
Dans les cancers gynécologiques, la proximité avec des organes
radiosensibles comme le rectum et l’intestin grêle limite la dose
cumulative de radiothérapie qui peut être délivrée. La
curiethérapie interstitielle (endocuriethérapie)avec implant
permanent apparaît comme une stratégie « idéale » dans les tumeurs
accessibles et de petit volume quand l’objectif est d’obtenir une
forte dose cumulée avec un risque minimisé de toxicité pour les
organes adjacents. Cependant, son utilisation reste limitée.
Plusieurs raisons sont avancées pour l’expliquer, parmi lesquelles
les problèmes liés à la radioexposition du personnel. Les bons
résultats obtenus récemment avec des radio-isotopes à faible dose
ont suscité un regain d’intérêt pour ce traitement en
gynécologie.
Du fait de ses propriétés dosimétriques favorables, notamment sa demi-vie plus longue que celle d’autres isotopes comme l’or 198, le césium 131 (CS-131) est un bon candidat pour une utilisation en curiethérapie. Les résultats d’une étude rétrospective confortent l’intérêt potentiel de ce nouvel isotope dans le traitement des petits cancers gynécologiques. Elle porte sur 14 patientes qui ont bénéficié d’une curiethérapie par 17 implants permanents de CS-131 entre 2011 et 2013. Elles étaient âgées en moyenne de 65 ans (35-92 ans) et avaient un cancer de l’endomètre, du col de l’utérus, des trompes ou du vagin.
Au terme d’un suivi moyen de 12 mois (5-27mois), un contrôle local de la tumeur a été observé dans 88,2 % des cas (15 implants sur 17). Les auteurs ont estimé le taux de contrôle local actuariel à 84,4 %. À la fin de l’étude, le taux de survie sans récidive était de 71,4 %. Comme il était attendu, toutes les patientes ont présenté des effets secondaires muqueux de grade 1 et 2. Une nécrose superficielle a été observée dans deux cas et une dysurie après l’implantation dans un cas. Il n’y a pas eu d’effets secondaires tardifs, de fistule, de sténose vaginale, ni de toxicité rénale ou vésicale. Enfin, aucune hospitalisation pour complications n’a été nécessaire.
Il s’agit de la première étude sur les implants permanents de CS-131 dans les cancers gynécologiques primaires ou récidivants. Ses résultats sont prometteurs, notent les auteurs, avec un taux de contrôle local plus élevé que celui retrouvé dans d’autres études qui varie entre 33 % et 63 %.
Dr Catherine Faber
Du fait de ses propriétés dosimétriques favorables, notamment sa demi-vie plus longue que celle d’autres isotopes comme l’or 198, le césium 131 (CS-131) est un bon candidat pour une utilisation en curiethérapie. Les résultats d’une étude rétrospective confortent l’intérêt potentiel de ce nouvel isotope dans le traitement des petits cancers gynécologiques. Elle porte sur 14 patientes qui ont bénéficié d’une curiethérapie par 17 implants permanents de CS-131 entre 2011 et 2013. Elles étaient âgées en moyenne de 65 ans (35-92 ans) et avaient un cancer de l’endomètre, du col de l’utérus, des trompes ou du vagin.
Au terme d’un suivi moyen de 12 mois (5-27mois), un contrôle local de la tumeur a été observé dans 88,2 % des cas (15 implants sur 17). Les auteurs ont estimé le taux de contrôle local actuariel à 84,4 %. À la fin de l’étude, le taux de survie sans récidive était de 71,4 %. Comme il était attendu, toutes les patientes ont présenté des effets secondaires muqueux de grade 1 et 2. Une nécrose superficielle a été observée dans deux cas et une dysurie après l’implantation dans un cas. Il n’y a pas eu d’effets secondaires tardifs, de fistule, de sténose vaginale, ni de toxicité rénale ou vésicale. Enfin, aucune hospitalisation pour complications n’a été nécessaire.
Il s’agit de la première étude sur les implants permanents de CS-131 dans les cancers gynécologiques primaires ou récidivants. Ses résultats sont prometteurs, notent les auteurs, avec un taux de contrôle local plus élevé que celui retrouvé dans d’autres études qui varie entre 33 % et 63 %.
Dr Catherine Faber
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