Translate

Tuesday, April 21, 2015

« Cancer : BMS et Merck au coude-à-coude »

Les Echos Le Parisien

Les Echos note que « plus que jamais la course entre BMS et Merck pour la place de numéro un de l’immunothérapie des cancers se joue dans un mouchoir de poche. Les résultats des essais cliniques de phase III présentés par ces deux laboratoires au congrès annuel de l’American Association for Cancer Research qui se déroule à Philadelphie depuis le week-end dernier en témoignent ».

Le journal inique ainsi que « Merck a dévoilé des résultats très concluants dans le traitement du mélanome. Sa molécule, le Keytruda, est efficace chez un tiers des patients, contre 12% d’entre eux seulement pour le Yervoy, premier produit d’immunothérapie de BMS, désormais traitement de référence. Et la maladie est toujours sous contrôle chez près de la moitié des malades répondeurs, c’est-à-dire ceux pour lesquels le traitement agit au bout de 6 mois, contre moins de 3 mois avec Yervoy ».

Les Echos relève que « BMS a présenté lui aussi de bons résultats, également dans le mélanome, en associant sa nouvelle molécule l’Opdivo (même action que le Keytruda) au Yervoy. Cette association est efficace chez 61% des patients avec une disparition complète de la maladie chez 22% d’entre eux. Et la maladie est toujours sous contrôle 11 mois après le début du traitement chez plus de la moitié des patients alors qu’avec Yervoy seul, on observait une reprise au bout de 4 mois ».

Le quotidien ajoute que « le Keytruda a eu le feu vert de la FDA en septembre dernier et l’Opdivo en décembre, et ils sont tous deux en cours d’examen auprès de l’agence européenne. Selon un rapport de la société Global Data, le marché du mélanome devrait passer de 1,34 milliard de dollars en 2013, à 5,64 milliards en 2023. La nouvelle génération de produits d’immunothérapie, dont Opdivo et Keytruda sont les premiers représentants, devrait y contribuer pour 3 milliards à cet horizon, sans pour autant éliminer le Yervoy ».
Les Echos observe enfin que « la bataille décisive pour la place de leader du marché de l’immunothérapie des cancers, estimé à 33 milliards en 2022, se livre ailleurs, sur le cancer du poumon, crédité à lui seul de 21 milliards à cause des nombreux malades et de traitements inefficaces. Les concurrents pour les premières places sont les mêmes : BMS et Merck ».

Le Parisien constate de son côté que « la médecine personnalisée, qui vise à proposer des traitements adaptés à chaque patient, continue à se développer contre le cancer, mais concerne désormais aussi des maladies chroniques comme le diabète, et pourrait même trouver des applications pour des virus comme la grippe ».
Le journal explique ainsi que « la médecine personnalisée a progressivement développé tout un éventail de technologies pour affiner les diagnostics et les traitements: biomarqueurs, diagnostics compagnons pour accompagner les médicaments, analyses génétiques, et désormais traitement de quantités de données statistiques ».
« La cancérologie a été le premier domaine d'application de cette médecine, souvent appelée aussi aujourd'hui "médecine de précision", mais aussi "médecine P4" pour traduire sa multiplicité : personnalisée, mais aussi prédictive, préventive et participative. […] D'autres maladies entrent désormais dans le champ de la médecine personnalisée, comme le diabète 
», observe Le Parisien.

No comments:

Post a Comment