UNITE DES SOINS PALLIATIFS
Zahle et Bekaa. LIBAN
PALLIATIVE CARE UNIT
Zahle and Bekaa. LEBANON
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Friday, January 31, 2014
Les bêtabloquants topiques au secours des plaies chroniques
Cinq observations sont rapportées de patients, la plupart âgés,
qui présentent des plaies d’insuffisance veineuse chronique et
réfractaires aux traitements topiques et à la contention élastique
bien conduite. Chez ces 5 patients, un traitement par un
bétabloquant (timolol) topique est utilisé avec application d’1
goutte de la préparation ophtalmologique sur la plaie ulcéreuse (à
des intervalles de 2 cm), ce traitement étant répété de façon
quotidienne pendant 4 à 8 semaines.
Ces plaies vont guérir totalement chez 3 patients et la
diminution de taille de la plaie sera notable mais incomplète chez
les 2 autres.
On sait depuis longtemps que les bêtabloquants sont des
promoteurs de l’angiogénèse dans les modèles animaux et que la
migration fibroblastique est également favorisée par ces
molécules.
Ce médicament utilisé dans une série « anecdotique » mériterait
donc d’être testé à plus grande échelle dans la promotion de la
cicatrisation de plaies réfractaires d’origine vasculaire.
Dr Patrice Plantin
Affaire Vincent Lambert :
une ordonnance qui modifie profondément les repères de la loi Léonetti
Paris, le jeudi 30 janvier 2014 – L’impatience
commençait à prendre la couleur de l’angoisse. Bientôt quinze jours
que le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avait rendu
sa décision concernant le cas de Vincent Lambert, tétraplégique en
état de conscience minimale depuis cinq ans. Quinze jours que la
justice avait affirmé que l’alimentation et l’hydratation de ce
patient ne pouvaient être considérés comme des traitements le
maintenant artificiellement en vie et être ainsi assimilés à de
l’acharnement thérapeutique. Quinze jours qu’elle avait refusé que
la décision collégiale prise par l’équipe de soins palliatifs du
CHU de Reims de le « laisser mourir » ne soit appliquée. La famille
déchirée de Vincent Lambert vivait depuis lors une attente
insupportable : un recours serait-il formé devant le Conseil d’Etat
? Des déclarations du ministre de la Santé sur ce dossier, du
mutisme du CHU on comprit rapidement qu’il était souhaité que le
choix final, tragique, revienne à son épouse. Face au silence de
cette dernière, les proches de Vincent Lambert favorables à
la décision de l’hôpital s’inquiétaient que le Conseil d’Etat ne
soit finalement jamais saisi. Partout en France, les médecins
exerçant dans les services de soins palliatifs partageaient la même
inquiétude : pour eux la consultation des hauts magistrats s’impose
en effet, tant l’ordonnance du tribunal de Châlons-en-Champagne
remet totalement en question l’interprétation faite de la loi
Léonetti sur la fin de vie depuis dix ans. Finalement, mardi 28
janvier, Rachel Lambert est sortie de son silence et a annoncé
qu’un recours serait déposé, tandis que le 29 janvier le CHU
indiquait qu’il la rejoignait dans cette action. Quelques jours
avant que le Conseil d’Etat ne rende sa décision, le docteur
Vincent Morel, président de la Société française d’accompagnement
et de soins palliatifs revient sur les raisons de l’extrême
nécessité de cette « clarification ».
Par le Dr Vincent Morel Président de la Société Française d’Accompagnement et de
soins Palliatifs
Le législateur par la loi du 22 avril 2005 sur « les droits
des malades et la fin de vie », dite loi Léonetti, a assigné
un cadre légal pour les décisions d'arrêt et de limitation de
traitements.
S’il ne définit pas ce qu’il est juste de faire dans chacune des
situations singulières vécues par les patients, les familles et les
équipes de soins, il confirme certains repères (interdiction pour
un médecin de donner la mort ; refus absolu de l’obstination
déraisonnable) et impose aux équipes soignantes un processus
identifié de délibération collective.
Lorsque le patient ne peut exprimer directement sa volonté, la
décision de suspendre ou ne pas entreprendre un traitement relève
de la responsabilité médicale. Le médecin doit néanmoins, avant de
prendre sa décision, s’assurer de deux éléments fondamentaux : il
doit vérifier que la situation du patient relève bien d'une
obstination déraisonnable et rechercher également ce qu’aurait pu
dire ou écrire le patient sur la situation présente.
C'est sur ces deux éléments que le tribunal de Châlons-en-Champagne
apporte une analyse qui modifie profondément les repères sur
lesquels pouvaient s’appuyer jusqu'à présent les médecins.
La définition d’un traitement maintenant artificiellement la
vie en question
Pour qu’il y ait obstination déraisonnable il faut selon la loi
d’avril 2005 que les traitements « apparaissent inutiles,
disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien
artificiel de la vie. »
Le tribunal considère que Vincent Lambert est en « état de
conscience minimale plus, impliquant la persistance d'une
perception émotionnelle et l'existence de possibles réactions à son
environnement ». Mais alors même qu'il confirme que la
nutrition et l'hydratation artificielles par voie entérale
consistent des traitements, il considère néanmoins que dès lors que
ces traitements « peuvent avoir pour effet la conservation d’un
certain lien relationnel, ils n'ont pas pour objet de maintenir le
patient artificiellement en vie ».
Le tribunal considère ensuite que le caractère inutile ou
disproportionné n’est pas caractérisé car : « le centre
hospitalier universitaire de Reims n’a fait valoir aucune
contrainte ou souffrance qui seraient engendrées par le
traitement ». Le tribunal affirme alors que la loi Léonetti ne
peut pas s’appliquer, non pas parce que Vincent Lambert serait
handicapé ou pas en fin de vie, mais tout simplement parce que
l’obstination déraisonnable n’a pas été caractérisée.
Qu'est ce qu'une obstination déraisonnable ?
Pour le moins, on peut considérer que le tribunal établit une
jurisprudence de la définition de l'obstination déraisonnable alors
même que la loi Léonetti laissait aux médecins, après le respect de
la procédure collégiale, la possibilité d'approcher, en fonction de
chacune des situations, la définition la plus juste possible de
l'obstination déraisonnable. Si cette définition de l'obstination
déraisonnable est confirmée, elle modifiera considérablement nos
pratiques actuelles et nous incitera à poursuivre tout traitement à
partir du moment où il pourra avoir « pour effet la
conservation d’un certain lien relationnel ». Agir ainsi,
conduira à un risque croissant d’acharnement thérapeutique et ira à
l'encontre même des souhaits de nos concitoyens.
Quand la justice semble nier la possibilité de directive
anticipée (en tout cas non écrite)
Dans son ordonnance, le tribunal analyse également l’expression
de la volonté de Vincent Lambert. Lorsqu'une personne n’est pas en
capacité de s'exprimer et qu'elle n'a désigné ni personne de
confiance ni écrit ces directives anticipées, la loi Léonetti
demande à l'équipe médicale de consulter la famille et/ou à défaut
les proches pour essayer d'approcher au mieux le souhait exprimé
par le patient. En l’espèce, le tribunal considère que l’épouse de
Vincent Lambert n’a pas pu apporter la preuve des dires de son mari
car son éventuelle expression n’est « pas datée avec
précision » et « émanait d’une personne valide qui n’était
pas confrontée aux conséquences immédiates de son souhait et ne se
trouvait pas dans le contexte d’une manifestation formelle d’une
volonté expresse ». La loi Léonetti nous demande de tout faire
pour approcher avec la plus grande justesse l’avis possible de la
personne malade. Par définition les avis recherchés ne peuvent
êtres qu’oraux et la loi Léonetti ne nous demande pas de les
caractériser avec précision (par exemple date et circonstances).
Autre évidence, personne ne peut vivre une situation avant qu’elle
ne survienne. Cet élément est une réserve constitutive de toute
expression anticipée de la volonté (qu’elle soit écrite ou orale).
Comme médecins nous en avons parfaitement conscience, car elle
traverse tous les échanges que nous avons avec nos patients lorsque
nous envisageons la conduite à tenir en cas d’évolution d’une
maladie. Pour autant, s’il faut bien sûr en tenir compte, cette
réserve ne saurait délégitimer la parole d’un patient. Pour les
personnes qui ne peuvent plus s’exprimer et qui n’ont pas de
personne de confiance ou écrit de directives anticipées, la
recherche d’une intime conviction est donc le cœur de la démarche
de la loi Léonetti et nous permet de prendre les décisions les plus
appropriées.
En apportant une définition juridique et non pas médicale de
l’obstination déraisonnable, en limitant la portée de l’avis
exprimé par le patient, l’ordonnance du tribunal administratif
bouleverse considérablement les repères de la loi Léonetti qui
depuis plus de 10 ans maintenant nous permet de trouver la solution
la plus humaine à des situations médicales toujours dramatiques.
C’est la raison pour laquelle il est indispensable qu’un
éclaircissement par le Conseil d’Etat soit apporté au risque de
voir resurgir l’acharnement thérapeutique pourtant clairement
refusé par nos concitoyens.
Symptom cluster, healthcare use and mortality in patients with severe chronic obstructive pulmonary disease
Soo Kyung Park PhD, RN Assistant Professor1,*,
Janet L Larson PhD, RN Professor2
Journal of Clinical Nursing
Keywords:
chronic obstructive pulmonary disease;
healthcare use;
mortality;
National Emphysema Treatment Trial;
symptoms
Aims and objectives
To
examine how subgroups of patients with chronic obstructive pulmonary
disease, identified by ratings of symptoms (dyspnoea, anxiety,
depression and fatigue), affect healthcare use and mortality.
Background
People
with chronic obstructive pulmonary disease often experience multiple
symptoms. The importance of multiple symptoms and symptom clusters has
received increased attention. However, little is known about symptom
clusters and their effect on healthcare use and mortality in this
population.
Design
Descriptive cross-sectional study.
Methods
This secondary data analysis used data from the National Emphysema Treatment Trial. Participants (n =597)
had severe chronic obstructive pulmonary disease. Descriptive and
inferential statistics were used to analyse the data that were drawn
from structured interviews, questionnaires and clinical measures.
Results
Three
subgroup clusters emerged based on four symptom ratings. Mean age,
proportion with higher education, proportion using oxygen, disease
severity, exercise capacity and quality of life differed significantly
between subgroups. Participants with high levels of symptoms used
healthcare services more and were more likely to have died at the
five-year follow-up than those with low levels of symptoms. Symptom
cluster subgroups had more significant relationship with mortality than
single symptoms.
Conclusion
Patients with high levels of symptoms require greater clinical attention.
Relevance to clinical practice
Understanding
subgroups of patients, based on symptom ratings and their adverse
effect on outcomes, may enable healthcare providers to assess multiple
symptoms and identify subgroups of patients at risk of increased
healthcare use and mortality. Targeting modifiable symptoms within the
cluster may be more beneficial than focusing on a single symptom for
certain health-related outcome.
Thursday, January 30, 2014
Le coût économique du cancer dans les pays de l’Union européenne
Par Morgan Rouprêt (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, APHP)
Article commenté : Economic burden of cancer across the European Union: a population-based cost analysis.
Luengo-Fernandez R, Leal J, Gray A, Sullivan R.
Lancet Oncol. 2013 ; 14(12):1165-74
Une étude intéressante a été publiée récemment dans le Lancet Oncology
concernant l’impact médico-économique des cancers dans les pays de
l’Union européenne. Au moment où le monde occidental connaît une crise
économique sans précédent, cela n’est pas sans répercussion sur les
politiques de santé, quels que soient les systèmes de santé mis en place
dans chacun des Etats du continent européen.
Le but de cette étude était d’estimer plus spécifiquement l’impact
économique de la prise en charge du cancer du poumon, du cancer
colorectal et du cancer de la prostate attribuable en 2009 à chacune de
ces tumeurs dans le coût global du cancer. L’idée étant de proposer aux
lecteurs une meilleure compréhension de la prise en charge de ces
maladies et d’améliorer ainsi les politiques de santé publique.
Les auteurs ont donc analysé les coûts réels constatés à partir des
sources nationales en utilisant une méthode identique pour chacun des
Etats (statistiques nationales et internationales). Les critères évalués
étaient ceux des coûts : liés aux soins (transports, en
hospitalisation, en ambulatoire, urgence…), liés à la perte de
productivité (décès précoce par cancer, perte de revenus, perte d’emploi
définitif, arrêt de travail) et informels (loisirs…).
Ainsi le coût global dans les 27 pays européens, tout cancer confondu, a
été en 2009 de 126 milliards d’euros avec la répartition suivante :
- soins (51 milliards d’€),
-perte de productivité (52 milliards d’€) et
- informels (23 milliards d’€).
La variation d’un pays à l’autre était
conséquente avec aux deux extrêmes : 16€/hab. en Bulgarie à 184€/hab. au
Luxembourg. La France était 9ème avec 102€/hab. dépensé.
L’hospitalisation des malades représentait un poste important de dépense
avec 56% des coûts liés aux soins en UE mais avec une variation
conséquente en fonction des pays. Le cancer de la prostate a coûté 8
milliards d’€ en 2009 soit 7% des dépenses contre 15 milliards d’€ pour
le sein (12%) et 13 milliards d’€ pour le colorectal (10%). En
comparaison, en 2008 aux Etats-Unis d’Amérique, le coût du cancer avait
été de 157 milliards d’€ sans considérer les coûts liés à la perte de
productivité.
Ces chiffres astronomiques sont édifiants car les sommes engagées sont
conséquentes et vont croissantes en fonction du degré de développement
médical de chaque nation. Au Royaume-Uni, en Belgique, les politiques de
santé sont désormais orientées vers une « rentabilité acceptable » des
molécules et des coûts du cancer en introduisant des indices comme le
QALY. Cet indice évalue le rapport entre le coût du traitement du cancer
et son apport en termes de qualité et d’espérance de vie. Si cet indice
est jugé défavorable, c’est-à-dire si le traitement est trop onéreux
pour la société au regard du bénéfice qu’il est susceptible de procurer,
alors il n’est pas remboursé.
Wednesday, January 29, 2014
NEW UN REPORT IDENTIFIES UNMET NEED FOR PALLIATIVE CARE WORLDWIDE
NEW UN REPORT IDENTIFIES UNMET NEED FOR PALLIATIVE CARE WORLDWIDE New York, Jan 28 2014 1:00PM Only
1 in 10 people who need medical care to relieve the pain, symptoms and
stress of serious illness is currently receiving it, according to a new
United Nations report, which calls on countries to include palliative
care as an essential component to their health systems. The <"http://www.thewpca.org/resources/global-atlas-of-palliative-care/ ">“Global
Atlas of palliative care at the end of life,” published jointly by the
UN World Health Organization (WHO) and the Worldwide Palliative Care
Alliance (WPCA), is the first tool to map the need for, and availability
of, palliative care globally as well as to identify the barriers to
this important element of patient and family care. “Palliative
care is more than just pain relief. It includes addressing the
physical, psychosocial and emotional suffering of patients with serious
advanced illnesses and supporting family members providing care to a
loved one,” WHO stated in a <"http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2014/palliative-care-20140128/en/index.html">news release. According
to the agency, about one third of those needing palliative care suffer
from cancer. Others have progressive illnesses affecting their heart,
lung, liver, kidney, brain, or chronic, life-threatening diseases
including HIV and drug-resistant tuberculosis. It
is estimated that every year more than 20 million patients need
palliative care at the end of life. Some 6 per cent of these are
children. The
number of people requiring this care rises to at least 40 million if
all those that could benefit from palliative care at an earlier stage of
their illness are included. Hospice and palliative care often
encompasses some support to family members, which would more than double
care needs. “The
Atlas shows that the great majority of the global need of end-of-life
care is associated with non-communicable diseases such as cancer, heart
disease, stroke and lung diseases,” said Oleg Chestnov, WHO Assistant
Director-General for Non-communicable Diseases and Mental Health. “While
we strengthen efforts to reduce the burden of the biggest killers in
the world today, we must also alleviate the suffering of those with
progressive illness who do not respond to curative treatment,” Dr.
Chestnov stated. In
2011, approximately 3 million patients received palliative care, the
vast majority at the end of their life. Although most palliative care is
provided in high-income countries, almost 80 per cent of the global
need for palliative care is in low- and middle-income countries. Only 20
countries worldwide have palliative care well integrated into their
health-care systems. Briefing
reporters in Geneva on the report, WHO Senior Adviser Maria Cecilia
Sepulveda Bermedo noted a lack of policy supporting palliative care as
well as a lack of knowledge that such care is available. “This
is a very important topic that has been neglected for many, many
years,” Dr. Sepulveda said, adding that often patients and family
members do not know that they can access palliative care. In
addition, healthcare professionals do not know that they can integrate
the practice of palliative care in their clinical work. There is the
issue of lack of access to medicines, particularly opiates, the main
medicine used for pain relief. The
Atlas calls on all countries to include palliative care as an essential
component to every modern health-care system in their moves towards
universal health coverage. This means addressing barriers such as lack
of policies, of resources and of knowledge of health-care professionals
and members of the public about the benefits of palliative care. “Our
efforts to expand palliative care need to focus on bringing relief of
suffering and the benefits of palliative care to those with the least
resources,” noted David Praill, Co-Chair of the WPCA. “This will take
courage and creativity as we learn from each other how to integrate
palliative care into existing but very limited health-care systems.” It
is expected that the 67th World Health Assembly, the decision-making
body of WHO, will discuss the subject at its annual session in Geneva in
May. Jan 28 2014 1:00PM ________________ Source:For more details go to UN News Centre at http://www.un.org/news
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Posted on: 2014-01-28 00:00:00
Relieving Pain and Suffering for Millions
In
this undated photo made available by Scott Anger & Bob Sacha for
the Open Society Foundations, in Cherkasy, Ukraine, Nadezhda Zhukovsky,
50, kisses her sleeping son Vlad, who died of brain cancer last year at
age 27, before going to the local pharmacy
Millions of people around the world with serious illnesses do not get
palliative care. That is, medical care that could relieve their pain and
suffering. It’s estimated that 80 percent of those in need of
palliative care are in low and middle income countries.
Only about one in ten people who need palliative care are getting it.
That’s according to a new publication from the World Health Organization
and the Worldwide Palliative Care Alliance.
“Palliative care is whole person care for individuals and families that
are facing life threatening illness. Those are illnesses that we don’t
expect the patient to recover from. Palliative care is provided by a
team of professionals – both healthcare and psychosocial professionals –
who support the patient and family through the time when the illness is
serious and the symptoms need managing. Palliative care mainly focuses
on relief of pain, shortness of breath and other significant symptoms of
serious illness,” said Dr. Stephen Connor , a senior fellow with the
alliance.
The new document is called the Global Atlas of Palliative Care at the End of Life.
Connor said, “It’s a publication that attempts to paint a picture of
what the needs are for palliative care – what the barriers are to
palliative care development – what palliative care currently exists –
what are the resources that we have to draw on to develop palliative
care – and then what is the way forward? It’s an advocacy document.”
He said that about 40 million people each year need palliative care – 20 million of those at the end of life
The atlas reports about one-third of those who need it have cancer.
Others, it said, have progressive illnesses affecting the heart, lungs,
liver, kidney and brain. HIV and drug-resistant tuberculosis are
included.
“Palliative care is, we believe, a human right. And when people are
suffering -- and the means to relieve that suffering is available -- we
feel it must be provided to relieve the suffering of millions of people
each year,” he said.
It’s important, he said, that such care include the families of those who are sick.
“Sometimes we need to care for the family in order for them to provide
care to the person that they love. And we also know that when someone
has a bad experience when they’re seriously ill – and then at the end of
life – it has effects on the family that are far reaching in the
bereavement period. Many times people will have difficult adjustments
and it’ll affect their ability to work or function.”
The Global Atlas of Palliative Care calls on all countries to make it
part of their healthcare systems. Doing so, it says, can reduce costs
because patients actually spend less time in the hospital and more time
at home.
Countries are also called on to provide essential medications to relieve
pain, including oral morphine, and to have specialists available.
Connor said, “It’s sometimes not so much a matter of having to create a
new a new health service, but adapt the existing health service.”
The atlas can be downloaded at the websites of the World Health Organization and the Worldwide Palliative Care Alliance.
Global Atlas of Palliative Care at the End of Life
Published jointly by the World Health
Organization and the Worldwide Palliative Care Alliance, the Atlas is
the first document to map the need for and availability of palliative
care globally.
Using maps, graphs and case studies, and drawing on a wealth of resources, the Atlas addresses the following questions:
What is palliative care?
Why is palliative care a human rights issue?
What are the main diseases requiring palliative care?
What is the need for palliative care?
What are the barriers to palliative care?
Where is palliative care currently available?
What are the models of palliative care worldwide?
What resources are devoted to palliative care?
What is the way forward?
This
important document shines a light on the need for palliative care
globally, and is an excellent tool to advocate for the inclusion of
palliative care in the global, regional and national health agendas.
If you would like to have the flyer or posters professionally printed, please email us and we will send you the press ready files.
Characterization
and diagnostic evaluation of chronic polyneuropathies induced by
oxaliplatin and docetaxel comparing skin biopsy to quantitative sensory
testing and nerve conduction studies
Chemotherapy-induced
peripheral neuropathy negatively affects the quality of life for many
patients treated with oxaliplatin or docetaxel for gastrointestinal
cancer or breast cancer. Symptoms can persist long after treatment and
often include neuropathic pain. Our objective was to characterize the
neuropathies with regard to symptoms, neurological signs and objective
evidence of damage to the structure and function of the peripheral
nerves. Furthermore, the diagnostic values of skin biopsy, quantitative
sensory testing (QST) and nerve conduction studies (NCS) were compared.
Methods
Patients complaining of neuropathy symptoms at least 3 months after completion of treatment with oxaliplatin (n = 20) or docetaxel (n = 20)
were recruited from the Department of Oncology or using hospital
records. Neuropathy scores were determined along with the intraepidermal
nerve fibre density in skin biopsies from the proximal and distal parts
of the leg, QST and NCS.
Results
Clinically
only sensory functions were affected. In general, neuropathy scores
were higher in the oxaliplatin-treated group. Both sensory and motor
fibres were affected in the NCS, showing predominantly signs of axonal
damage. Mechanical detection threshold was most often affected in the
QST. NCS, QTS and skin biopsy were abnormal in 11, 13 and 17 and 7, 11
and 15 of the oxaliplatin-treated patients and docetaxel-treated
patients, respectively.
Conclusions
Chemotherapy-induced
peripheral neuropathy after oxaliplatin or docetaxel treatment is a
clinically sensory, axonal neuropathy affecting only small nerve fibres
in some patients. NCS are often normal, whereas QST and skin biopsy have
a higher diagnostic sensitivity.
Exploring the contribution of psychosocial factors to fatigue in patients with advanced incurable cancer
Marlies E. W. J. Peters1,*,
Martine M. Goedendorp2,3,
Stans A. H. H. V. M. Verhagen1,
Winette T. A. van der Graaf1,
Gijs Bleijenberg2
Advanced Cancer;
Oncology;
Fatigue;
Perpetuating Factors;
Psychosocial Factors
Abstract
Objective
Fatigue
is the most frequently occurring and distressing symptom in patients
with advanced cancer, caused by multiple factors. Neither a specific
histological diagnosis of malignancy nor the type of anticancer
treatment seem to be strongly related to fatigue, which support the idea
that other factors may play a role. This study investigated to what
extent the model of fatigue-perpetuating factors that is known for
cancer survivors was applicable for patients with advanced cancer.
Methods
Patients
on active treatment for various incurable cancers were asked to
complete the: - Checklist Individual Strength, - Subscale fatigue severity
and physical activity, - the Acceptance scale of the Illness Cognition
Questionnaire, - the Hospital Anxiety and Depression Scale, - the Fatigue
Catastrophizing Scale, - the Symptom Checklist subscale sleep, - the van
Sonderen Social Support List-Discrepancies.
Results
The
questionnaires were filled in by 137 patients. Inappropriate coping,
fear of progression, fatigue catastrophizing, discrepancies in social
support, depressive mood, self reported physical activity, and sleeping
problems were all related to fatigue severity in univariate analyses, of
which the latter two were significant in a multivariate linear
regression analysis.
Conclusion
This
study tested fatigue-perpetuating factors known to be of relevance in
cancer survivors, for their relation with fatigue severity in palliative
patients. We demonstrated that these factors were also relevant for
patients on palliative treatment.
On the basis of our results, we
suggest clinicians confronted with palliative patients with serious
fatigue to address sleeping problems and promote physical activity. In
case of persistent fatigue, personalized cognitive behavioral therapy
can be considered.
Dépistage du cancer colorectal : enfin des tests immunologiques en 2015 !
Paris, le mercredi 29 janvier 2014 –
Refusant de s’en tenir au
peu d’échos récoltés par leurs précédents appels, les
gastro-entérologues ont eu raison de se mobiliser une nouvelle
fois. Leur communiqué du 15 janvier 2014 appelant au remplacement
rapide du test au gaïac (Hémocult) actuellement utilisé dans le
cadre du dépistage du cancer colorectal par un test immunologique
pourrait avoir été entendu.
Les spécialistes avaient notamment
insisté pour que l’appel d’offre en vue d’acheter les tests soit
lancé avant la fin du mois de janvier. C’est chose faite : hier le
ministère de la Santé a annoncé que cette procédure venait d’être
initiée au niveau européen. Si un calendrier de transition du test
au gaïac vers le test immunologique, comme souhaité par la Société
nationale française de gastro-entérologie (SNFGE) n’est pas
précisément établi, le ministère estime que la nouvelle méthode
devrait être disponible avant la fin de l’année.
Une année pour rien
L’avenue de Ségur estime encore que ce changement attendu depuis
plusieurs années et promis pour 2013 contribuera à faire progresser
le taux de participation au programme de dépistage, qui ne dépasse
pas aujourd’hui 32 % (soit bien en deçà de l’objectif de
participation initiale de 45 à 50 %).
Pour 2014, cependant, il
faudra encore s’en tenir à des scores décevants puisque le test au
gaïac restera la seule méthode disponible au mois de mars,
traditionnellement dédié au dépistage du cancer colorectal. Il est
même à redouter que la participation soit plus faible encore que
les années précédentes, une partie des Français ciblés par la
campagne pouvant préférer attendre l’année prochaine.
Les autres retards français
Il est regrettable comme l’ont déploré à de nombreuses reprises
les gastro-entérologues que la France connaisse un tel retard,
alors que la supériorité de la méthode immunologique est signalée
depuis le début des années 2000… soit avant même que le programme
de dépistage ne soit généralisé à la France entière. On notera
cependant comme l’avaient évoqué au printemps dernier pour le JIM
le professeur Jean-Christophe Saurin (secrétaire général de la
SFNGE), le professeur Robert Benamouzig (membre du conseil
d’administration de la SNFGE) et le docteur Bruno Richard-Molard
président de la Société française d’endoscopie digestive
(SFED) que le passage au test immunologique ne constitue par
l’unique retard français dans le domaine de la lutte contre le
cancer colorectal. Ces spécialistes avaient ainsi observé des
lacunes concernant la surveillance des populations à haut risque
ainsi qu’un trop faible soutien à la recherche par rapport à
d’autres pays européens.
Aurélie Haroche
Chimiothérapie de maintenance par PEMETREXED :
résultats finaux
Par Jean-Louis Pujol (CHU de Montpellier et Laboratoire Epsylon EA 4556)
Article commenté : PARAMOUNT: Final Overall Survival Results of the
Phase III Study of Maintenance Pemetrexed Versus Placebo Immediately
After Induction Treatment With Pemetrexed Plus Cisplatin for Advanced
Nonsquamous Non–Small-Cell Lung Cancer
Paz-Ares LG, de Marinis F, Dediu M et al.
J Clin Oncol. 2013 ; 31(23):2895-902.
Aujourd’hui, nous distinguons deux types de maintenance :
(1) la maintenance par substitution : dans cette approche le traitement
d’induction une fois terminé, est substitué par l’administration d’un
seul médicament pour une durée pouvant aller jusqu’à la progression de
la maladie ou la survenue d’effets indésirables nuisant à la qualité de
vie, et (2) la maintenance dite de continuation consistant à poursuivre
l’administration d’une des deux drogues du doublet de chimiothérapie
au-delà du traitement d’induction : l’étude citée en référence a établi
l’intérêt du PEMETREXED au-delà d’une chimiothérapie d’induction de
quatre cycles de type CISPLATINE – PEMETREXED.
Un total de 539 patients, en réponse partielle ou stable à l’issue du
traitement d’induction, ont été randomisés entre la maintenance par le
PEMETREXED ou son placebo. Les résultats rapportés sont matures comme le
montre un recul médian de deux ans.
Le résultat-clef est le suivant : les patients randomisés dans le groupe
PEMETREXED ont bénéficié d’un allongement de trois mois de leur survie
globale avec une médiane de survie de 13,9 mois contre 11 mois dans le
groupe placebo. La réduction du risque de décès est de 22% et s’avère
statistiquement significative.
Le traitement délivré lors de la progression de la maladie était laissé à
la libre appréciation de l’investigateur. Cette libéralité ne semble
pas avoir entraîné de déséquilibre d’accès à une deuxième ligne, le
DOCETAXEL et l’ERLOTINIB, deux médicaments ayant une autorisation des
autorités dans cette indication, ayant été les drogues majoritairement
utilisées. Soixante-dix pour cent des patients ont eu accès à un
traitement de deuxième ligne.
Fait d’importance, le bénéfice de survie est observé de façon similaire
chez les patients bénéficiant d’une réponse à l’issue de l’induction
comme chez ceux pour lesquels seule une stabilité de la maladie était
observée.
Cet article vient compléter d’autres résultats déjà connus de cette
étude : la maintenance de continuation par le PEMETREXED permettrait un
bénéfice en termes de survie sans progression (4 mois versus 2 mois, soit une réduction du risque de progression de 38%) sans pour autant nuire à la qualité de vie (Lancet Oncol, 2012 ;13 : 247-255 ; J Thorac Oncol, 2012 ;7:1713-21).
Deuxième ligne, CBNPC : le nindetanib en adjonction au docétaxel allonge la survie sans progression
Par Jean-Louis Pujol (CHU de Montpellier et Laboratoire Epsylon EA 4556)
Article commenté : Docetaxel plus nintedanib versus docetaxel plus
placebo in patients with previously treated non-small-cell lung cancer
(LUME-Lung 1): a phase 3, double-blind, randomized controlled trial
Reck M, Kaiser R, Mellemgaard A et al.
Lancet Oncol. 2014 Jan 8.
Le nindetanib est un agent antiangionétique oral susceptible
d’inhiber les récepteurs 1 à 3 du VEGF, le récepteur du FGF et les
récepteurs α et β du PDGF. Il est également anti-RET.
Ce médicament est un bon candidat à des associations avec les drogues de
chimiothérapie car il n’interagit pas avec le CYP450. Or lors de la
progression après une première ligne, le traitement des cancers non à
petites cellules reste soumis à un choix restreint de molécules
(docétaxel, erlotinib et pemetrexed) ; aucun doublet n'est à ce jour
recommandé.
L’étude randomisée publiée ici a évalué l’adjonction du nindetanib au
docétaxel. Un peu plus de 650 patients ont été randomisés entre le
groupe nindetanib ou le groupe placebo. Les critères de stratifications
étaient le PS, l’histologie (épidermoïde versus non-épidermoïde), le prétraitement par le bévacizumab ou non, et la présence de métastases cérébrales.
La survie sans progression, critère de jugement principal, pour cette
raison mesuré par un panel indépendant, était significativement plus
longue dans le groupe nindétanib (3,4 mois) en comparaison avec le
groupe placebo (2,7 mois) ; les patients recevant le nindétanib
bénéficiaient ainsi d’une réduction du risque de progression de 21%
(HR : 0,79 ; p = 0,001).
La survie globale ne différait pas significativement entre les deux
groupes (10,1 et 9,1 mois pour les groupes nindétanib et placebo
respectivement ; HR : 0,95 ; p = 0,27). Les taux de réponse ne
différaient pas entre les deux groupes.
Si l’analyse de la survie globale est restreinte aux seuls patients qui
avaient un adénocarcinome et dont la progression était précoce (moins de
9 mois après l’initiation de la première ligne de traitement), alors
apparaît une différence bénéficiant aux patients randomisés dans le bras
nindétanib.
Commentaire n’engageant que moi : ce dernier critère a beau être décrit
comme pré-spécifié par l’analyse, on comprend mal pourquoi il est dit
dans le chapitre décrivant les statistiques qu’il a été établi après la
première analyse de la survie sans progression.
En fait, ce sous-groupe (adénocarcinome ayant progressé avant le
neuvième mois) apparaît comme le seul dont la survie sans progression
diffère des autres sur le forest plot. L’appartenance des
patients à ce sous-groupe ne faisant pas partie des critères de
stratification (voir plus haut), son analyse séparée telle que rapportée
ici ne peut affirmer l’amélioration de la survie globale ; elle permet
cependant de construire une hypothèse pour une autre étude.
Même un lecteur convaincu par cette analyse de sous-groupe ne pourrait
utiliser cette donnée, car il n’est pas recommandé de faire varier les
propositions thérapeutiques de deuxième ligne en fonction du caractère
précoce ou retardé de la progression pour les cancers non à petites
cellules. Les résultats de qualité de vie et d’analyse détaillée de la toxicité
sont en attente d’une autre publication annoncée. Par contre, il n’y a
pas eu et il n’y aura pas d’analyse de biomarqueurs.
Résection « en bloc » des cancers pulmonaires intéressant le rachis
Par Jean-Louis Pujol (CHU de Montpellier et Laboratoire Epsylon EA 4556)
Article commenté : Long-Term Outcome after En Bloc Resection of Non–Small-Cell Lung Cancer Invading the Pulmonary Sulcus and Spine
Collaud S, Waddell TK, Yasufuku K et al.
J Thorac Oncol. 2013 ; 8(12):1538-44.
Il fut un temps où l’envahissement du corps vertébral, tel celui
parfois observé dans les formes évoluées des tumeurs de Pancoast, était
synonyme d’inrésécabilité. Pour ces infortunés patients, la
chimio-radiothérapie avait une intention essentiellement palliative.
Le traitement des patients « T4 par atteinte vertébrale » a été repensé
après le succès d’intervention d’hémivertébrectomie, voire de
vertébrectomie suivie d’implantation de matériel prothétique.
L’étude présentée ici ne fait que rapporter une expérience d’un
traitement tri-modal : une chimiothérapie de type cisplatine – etoposide
était associée à une radiothérapie ; puis les malades ont bénéficié
d’une résection « en bloc », c’est-à-dire sans dissection ni
fragmentation de l’exérèse osseuse attenante.
L’inclusion des 48 patients s’étale sur 12 années. Cette étude, ou plus
exactement cette série, est entachée d’un certain nombre de biais : une
sélection très restrictive des patients provoque une évidente
surestimation des résultats.
Il est cependant possible de rappeler plusieurs faits importants :
l’approche proposée ici est faisable. Elle n’est possible que si le
statut ganglionnaire négatif est vérifié par médiastinoscopie lors de la
prise en charge initiale. Le traitement tri-modal ainsi proposé permet
un taux important de réponses complètes vérifiées par l’histologie de la
pièce opératoire (de l’ordre de 30-40%). Le taux de résection élevé
explique une survie à 3 ans des plus optimiste (autour de 60%).
Malgré ses défauts, cette étude nous rappelle de ne pas réfuter a priori
les patients présentant « un T4 par atteinte vertébrale » mais de
proposer un traitement tri-modal si, par ailleurs, le statut
ganglionnaire est négatif et les conditions physiologiques compatibles
avec une prise en charge complexe.
Tuesday, January 28, 2014
Relieving existential suffering through palliativesedation: discussion of an uneasy practice.
This article presents a discussion of the use of palliativesedation in response to intractable (not responsive to treatment) existential suffering.
BACKGROUND:
Patients suffering from a terminal illness are often faced with severe symptoms at the end of life. Although palliativesedation
is sometimes used when no other options are effective in relieving
unbearable pain or suffering, its use in response to intractable
existential suffering in terminal illness remains controversial.
DATA SOURCES:
A literature search was conducted for published articles addressing the use of palliativesedation between 1996 and 2009 using established databases.
DISCUSSION:
Palliativesedation remains an uneasy practice. The debates have centred on ethical issues surrounding decisions to use sedation and on separating the intent of palliativesedation
(relief of intolerable symptoms) from the intent of euthanasia
(hastening death). There is lack of consensus in defining existential
suffering. Consequently, there is limited understanding of how decisions
are being made when using palliativesedation to treat intractable existential suffering.
CONCLUSIONS:
Given the confusion and uncertainty about ethical and clinical justifications for palliativesedation
in treating existential suffering, we argue that a better understanding
of the controversies and decision-making process is needed. Greater
understanding is required to prevent palliativesedation from becoming a substitute for intensive treatment of this kind of suffering.
Terminally ill cancer patients near the end of life may experience intolerable suffering refractory to palliative treatment. Although sedation
is considered to be an effective treatment when aggressive efforts fail
to provide relief in terminally ill patients, it remains controversial.
The aim of this study was to assess the need and effectiveness of sedation in dying patients with intractable symptoms, and the thoughts of relatives regarding sedation. A prospective cohort study was performed on a consecutive sample of dying patients admitted to an acute pain relief and palliative care unit within a cancer center. Indications for sedation, opioid and midazolam doses, level of delirium and sedation, nutrition, hydration, rattle, inability to cough and swallow, pharyngeal aspiration, duration of sedation
and survival, and use of anticholinergics or other drugs were recorded.
Family members were interviewed.
Forty-two of 77 dying patients were
sedated, and had a longer survival than those who were not sedated
(P=0.003). Prevalent indications for sedation were dyspnea and/or delirium.
Twelve patients began with an intermediate sedation, and 38 patients started with definitive sedation.
The median sedation duration was 22 hours.
Opioid doses did not change during sedation.
Agitated delirium significantly decreased with increasing doses of
midazolam, whereas the capacity to communicate concomitantly decreased.
Interviewed relatives were actively involved in the process of
end-of-life care, and the decision to sedate, and the efficacy of sedation, were considered appropriate by almost all relatives.
Controlled sedation
is successful in dying patients with untreatable symptoms, did not
hasten death, and yielded satisfactory results for relatives. This study
also points to the importance of palliative care and the experience of professionals skilled in both symptom control and end-of-life care.
Palliativesedation: a review of the research literature.
The overall aim of this paper is to systematically review the following important aspects of palliativesedation:
prevalence, indications, survival, medication, food and fluid intake,
decision making, attitudes of physicians, family experiences, and
efficacy and safety.
A thorough search of different databases was
conducted for pertinent research articles published from 1966 to June
2007. The following keywords were used: end of life, sedation, terminal sedation, palliativesedation, refractory symptoms, and palliative
care. Language of the articles was limited to English, French, German,
and Dutch.
Papers reporting solely on the sedatives used in palliative care, without explicitly reporting the prevalence or intensity of sedation,
and papers not reporting on primary research (such as reviews or
theoretical articles) were excluded. Methodological quality was assessed
according to the criteria of Hawker et al. (2002). The search yielded
130 articles, 33.8% of which were peer-reviewed empirical research
studies. Thirty-three research papers and one thesis were included in
this systematic review.
This review reveals that there still are many
inconsistencies with regard to the prevalence, the effect of sedation,
food and fluid intake, the possible life-shortening effect, and the
decision-making process.
Further research to clarify all of this should
be based on multicenter, prospective, longitudinal, and international
studies that use a uniform definition of palliativesedation,
and valid and reliable instruments. Only through such research will it
be possible to resolve some of the important ethical issues related to palliativesedation.
This paper is a report of a nationwide study conducted to assess experiences of nurses involved in palliativesedation at home after introduction of a physicians' guideline for palliativesedation.
BACKGROUND:
Most studies investigating the practice of palliativesedation focus on physicians' practices and attitudes. However, little is known about experiences and attitudes of nurses.
METHODS:
A
web-based structured questionnaire was offered to 387 nurses providing
medical technical care in 2007, assessing their experiences concerning
decision-making, treatment policy and communication, focussing on the
last patient receiving palliativesedation.
RESULTS:
The questionnaire was filled out by 201 nurses (response rate 52%). The majority of respondents agreed with the indication for palliativesedation. However, 21% reported to have refused carrying out a palliativesedation in the preceding year. The general practitioner was not present at the start of palliativesedation in a third of the cases, but was available when needed. The sedation was considered insufficiently effective by 42% of the respondents. According to a third of the respondents, the level of sedation was not related to the required level of symptom relief nor were changes in dosage based on the severity of symptoms.
CONCLUSION:
Although the guideline for palliativesedation appears to be followed adequately in the majority of cases with respect to indication for palliativesedation
and reportage.
The survey findings revealed shortcomings in medication
policy, communication, medical control over the start and continued
monitoring of palliativesedation.