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Wednesday, August 21, 2013


Les soins de support

Quels sont les progrès ?

Qu’est-ce que c’est ?

La prise en charge d’un cancer ne s’arrête pas au traitement de la seule maladie. Traduit de l’anglais « supportive care », le terme « soins de support » désigne l’ensemble des soins qui prennent en charge les conséquences, pour le malade, d’un cancer et de ses traitements : douleurs, troubles alimentaires, problèmes sociaux, psychologiques… 
Les soins de support sont donc complémentaires des traitements destinés à soigner la tumeur en tant que telle (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie…). 
Ils sont déterminants en terme de qualité de vie pour la personne malade. 
Les anglosaxons parlent de « soins intégrés », incluant toute démarche aidant à conserver un équilibre corporel et psychique.

Quels sont les différents types ?

Les soins de support regroupent notamment :
  • la prise en charge et le traitement de la douleur, conséquence des traitements ou de la progression de la maladie elle-même. Il existe aujourd’hui des solutions efficaces pour la traiter.
  • la prise en charge des problèmes diététiques liés à la maladie et/ou aux traitements.
  • le soutien psychologique. Certains malades peuvent en ressentir le besoin tout au long de leur maladie, d’autres à des moments plus spécifiques (annonce, rechute, au contraire lorsque tout va mieux…). Le soutien psychologique s’adresse aussi aux proches pour lesquels la traversée de la maladie aux côtés de la personne malade peut engendrer un besoin d’accompagnement.
  • le suivi social. Les patients atteints de cancer peuvent en effet rencontrer des difficultés dans leur vie quotidienne et professionnelle, liées à leur statut de malade.
Les soins palliatifs font partie intégrante des soins de support. Ils s’adressent aux malades pour lesquels la guérison définitive n’est pas envisageable. Soulageant les symptômes désagréables et les douleurs physiques, ils visent à améliorer la qualité de vie tout en respectant les priorités et les choix de la personne malade et/ou de la personne désignée « personne de confiance ».

Comment ça se passe concrètement ?

Prendre en charge un malade dans sa globalité requiert des compétences différentes. Assistant(e) social(e), diététicien(ne), médecin de la douleur, kinésithérapeute, psychologue ou encore socio-esthéticienne sont autant de professionnels qui peuvent être mobilisés.

 Dans certaines structures hospitalières un soignant coordonne tous les services nécessaires à la qualité de vie du malade. En tout état de cause, une personne malade ne doit jamais hésiter à parler des difficultés rencontrées à l’équipe soignante qui se chargera de l’orienter.

Quels sont les progrès ?

Par rapport à certains pays anglo-saxons, la France avait du retard dans la prise en charge globale des patients atteints de cancer.

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