Alzheimer: fin de vie
La formation doit être une priorité dans la prise en charge des malades d'Alzheimer en fin de vie
le 17 janvier 2013
[HOSPIMEDIA] L'Espace national de réflexion éthique sur la maladie
d'Alzheimer (EREMA) vient de publier sa contribution à la "réflexion
publique des citoyens, sur l'accompagnement des personnes en fin de
vie".
Pour Emmanuel Hirsch, directeur de l'espace éthique de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), la période "souvent longue",
dite de fin de vie des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou
de maladie neurodégénérative interroge sur les obligations
professionnelles, en particulier en "phase terminale lorsque le soin dans l'accompagnement expose, notamment aux difficultés de la communication explicite".
Dans sa contribution, l'espace éthique met en avant, entre autres, la
priorité à donner à la formation des professionnels de santé.Ainsi, il recommande d'améliorer la formation en soins palliatifs des personnels en EHPAD et en Unités de soins de longue durée (USLD). De plus, un travail de formation de la prévention du risque suicidaire est "nécessaire auprès des équipes soignantes" afin qu'une attention plus importante soit accordée aux paramètres psychologiques, à la dépression et à l'expression d'une envie de mourir ou de se suicider.
L'espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer recommande aussi de "communiquer le soin" à la personne malade mais aussi à sa famille tout au long de l'évolution de la maladie et de son anticipation. La difficulté des rapports malades-entourage avec les soignants "réside dans le fait qu'il existe une pluralité de relations à la vie et à la mort". Pluralité qui doit alors être prise en compte par les professionnels. En outre, il note que l'accompagnement des personnes souffrant de maladies neurodégénératives "implique de faire preuve de créativité dans la continuité d'une relation".
Article de Géraldine Tribault, publié le 14/12/12 sur www.hospimedia.fr
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