Dépister treize types de cancer par une simple prise de sang ?
Tokyo, le jeudi 4 septembre 2014 -
Le Centre national du cancer au
Japon espère mettre au point une méthode permettant de dépister
treize types de cancer à un stade précoce via un simple test
sanguin d’ici 2019, un projet ambitieux d’environ 57 millions
d’euros.
Les pathologies dégénératives aussi
Il devrait concerner le diagnostic des cancers du sein, de
l’estomac, de l’œsophage, du poumon, du foie, de la vésicule
biliaire, du pancréas, du côlon, de l’ovaire, de la prostate, de la
vessie, ainsi que les sarcomes et les tumeurs gliales. Il devrait
contribuer également à détecter à un stade précoce certaines
maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer, précise l’AFP
dans un communiqué.
L’analyse sanguine est basée sur la mesure de certains microARN, méthode plus rapide et moins contraignante que les examens actuels. Un certain nombre de microARN sont déjà connus pour être augmentés en cas de cancer. On connait à ce jour environ 2 500 sortes de microARN dans l’organisme humain, dont on espère qu’ils puissent servir de biomarqueurs pour les différents types de cancers.
L’analyse sanguine est basée sur la mesure de certains microARN, méthode plus rapide et moins contraignante que les examens actuels. Un certain nombre de microARN sont déjà connus pour être augmentés en cas de cancer. On connait à ce jour environ 2 500 sortes de microARN dans l’organisme humain, dont on espère qu’ils puissent servir de biomarqueurs pour les différents types de cancers.
Les données de 65 000 patients
Ce projet de cinq ans sera dirigé par l’Organisation japonaise des
nouvelles énergies et technologies industrielles (New Energy and
Industrial Technology Development Organization, Nedo), une agence
indépendante qui soutient des programmes de recherche de grande
envergure dans de nombreux domaines. Participent également des
universités du Japon ainsi que, pour la partie finances, plusieurs
entreprises biomédicales nippones.
Il s'appuiera sur les données de 65 000 patients fournies par le Centre national du cancer. Plusieurs équipes de recherche dans le monde s’intéressent déjà au rôle des microARN dans les cas de divers cancers, mais les Japonais espèrent être les premiers à mettre au point un test commercial de grande précision.
Il s'appuiera sur les données de 65 000 patients fournies par le Centre national du cancer. Plusieurs équipes de recherche dans le monde s’intéressent déjà au rôle des microARN dans les cas de divers cancers, mais les Japonais espèrent être les premiers à mettre au point un test commercial de grande précision.
Le fardeau mondial du cancer en augmentation
Le Rapport sur le cancer dans le monde 2014 du Centre international
de Recherche sur le Cancer, l'agence spécialisée sur le cancer de
l'Organisation mondiale de la Santé, révèle comment le fardeau du
cancer se développe à un rythme alarmant et met l'accent sur la
nécessité de la mise en œuvre urgente de stratégies de prévention
efficaces pour lutter contre la maladie. En 2012, le fardeau
mondial du cancer a ainsi atteint environ 14 millions de nouveaux
cas par an, un chiffre qui devrait passer à 22 millions par an au
cours des vingt prochaines années. Sur la même période, les causes
les plus fréquentes de décès par cancer sont les cancers du poumon
(1,6 million de décès, soit 19,4% du total), du foie (0,8 million,
9,1% du total), et de l'estomac (0,7 million, 8,8% du total).
Dominique Monnier
No comments:
Post a Comment