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Tuesday, October 1, 2013

Research Priorities in Geriatric Palliative Care: Nonpain Symptoms 

Journal of Palliative Medicine

 

To cite this article:
Sara Combs, Benzi M. Kluger, and Jean S. Kutner. Journal of Palliative Medicine. September 2013, 16(9): 1001-1007. doi:10.1089/jpm.2013.9484.

Published in Volume: 16 Issue 9: September 16, 2013 Online Ahead of Print: July 26, 2013

Author information

Sara Combs, MD,1 Benzi M. Kluger, MD, MS,2 and Jean S. Kutner, MD, MSPH3
1Division of Renal Medicine, University of Colorado School of Medicine, Aurora, Colorado.
2Department of Neurology, University of Colorado School of Medicine, Aurora, Colorado.
3Division of General Internal Medicine, Department of Medicine, University of Colorado School of Medicine, Aurora, Colorado.
Address correspondence to:
Jean S. Kutner, MD, MSPH
12631 E. 17th Avenue
Mail Stop B180
Aurora, CO 80045
E-mail:
Accepted April 1, 2013

ABSTRACT

Research addressing the burden, assessment, and management of nonpain symptoms associated with advanced illness in older adults is limited. 

While nonpain symptoms such as fatigue, sleep, dyspnea, anxiety, depression, cognitive impairment, nausea, and anorexia-cachexia are commonly noted by patients and clinicians, research quantifying their effects on quality of life, function, and other outcomes are lacking and there is scant evidence regarding management. 

Most available studies have focused on relatively narrow conditions (e.g., chemotherapy-induced nausea) and there are almost no data relevant to patients with multiple morbidities or multiple concurrent symptoms. 

Assessment and treatment of nonpain symptoms in older adults with serious illness and multiple comorbidities is compromised by the lack of data relevant to their care. 

Recommended research priorities address the documented high prevalence of distressing symptoms in older adults with serious illness, the unique needs of this population due to coexistence of multiple chronic conditions along with physiologic changes related to aging, the lack of evidence for effective pharmacologic and nonpharmacologic interventions, and the need for validated measures that are relevant across multiple care settings.
R et D

Toulouse: Cinq PME de biotechnologie qui luttent contre le cancer

ARN interférence, immunothérapie, marqueurs pour IRM, transfert de gènes, molécules thérapeutiques... Regroupées sur le site de l'Oncopole de Toulouse, ces entreprises développent des synergies dans le cadres de recherches appliquées à la lutte contre le cancer.

Par Marianne Rey pour LEntreprise.com, publié le
  • SeleXel spécialiste de l'ARN interférence

    SeleXel spécialiste de l'ARN interférence

    - 1/5
    CONCEPT : Dans un cancer, quelques gènes qui contrôlent le fonctionnement de nos cellules "déraillent" : ils sont sous-exprimés, sur-exprimés, ou ne s'expriment pas au bon endroit, ou encore sont mutés et codent pour une protéine défectueuse. La dérégulation de ces gènes peut alors accélérer la division des cellules ou leur permettre de migrer et de former des métastases. SeleXel, grâce à sa technologie dite d'"ARN interférence", parvient à empêcher l'expression de ces gènes, ce qui bloque le développement du cancer.
    ÉQUIPE : Florence Cabon, chercheuse à l'Inserm, a créé la société en 2006 pour valoriser un brevet issu de travaux qu'elle menait à Villejuif. La société a déménagé au sein de la pépinière Pierre Potier de l'Oncopole de Toulouse en 2010. Elle est dirigée par Pierre Attali, ancien directeur du développement clinique de Synthélabo, également directeur général délégué de BioAlliance Pharma. Etienne Krieger et Bruno Brisson complètent l'équipe.
    APPLICATIONS : SeleXel travaille à la mise au point d'un traitement contre les cancers de la prostate résistant à la castration chimique. Les essais cliniques devraient débuter cette année en collaboration avec l'Institut Claudius Regaud. Elle mène également un projet collaboratif avec l'Inserm pour un traitement du glioblastome, la tumeur du cerveau la plus agressive.
    PERSPECTIVES : Pour parfaire son savoir-faire et accroître sa visibilité, l'entreprise souhaite se positionner comme plateforme d'identification de cibles thérapeutiques d'ARN interférence, en réalisant d'abord les premières étapes du développement clinique, puis en licenciant ensuite à des industriels. La technologie d'ARN interférence peut en effet s'appliquer à bien des pathologies : les cancers, les maladies orphelines, celles de la peau ou du foie...

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Toulouse déclare la guerre au cancer

Devenir le leader européen de la lutte contre le cancer, c'est l'ambition de l'Oncopole qui émerge dans la Ville rose. Zoom sur ce centre névralgique qui devrait porter une innovation que l'on pourrait qualifier d'utilité publique.

Par Marianne Rey pour LEntreprise.com, publié le
Toulouse déclare la guerre au cancer
L'Oncopole est un vaste projet visant également à réaménager cette zone du sud de Toulouse sinistrée par l'explosion de l'usine AZF en 2001.
Dominique Viet
C'est un site sinistrement célèbre pour l'explosion de l'usine AZF, en 2001. Pour son réaménagement, Toulouse a choisi un signe fort. Aujourd'hui, des ruines de Langlade émerge l'Oncopole. Un pôle de recherche exclusivement tourné vers la lutte contre le cancer. L'idée est de regrouper au même endroit toutes les forces publiques et privées, qu'elles soient académiques, technologiques, médicales, pharmaceutiques ou entrepreneuriales, pour créer des synergies et raccourcir les délais entre la recherche fondamentale et le patient. Cet objectif de convergence entre recherche, innovation et soin se matérialise très concrètement. Ainsi, d'ici à quelques mois, le Canceropôle hébergera l'Institut universitaire du cancer, qui, d'un côté, accueillera des patients, de l'autre, des équipes pour la recherche clinique (l'Institut Claudius Regaud, centre de lutte contre le cancer de la région Midi-Pyrénées, des chercheurs du CHU de Toulouse, de l'université Paul- Sabatier et de l'Inserm...).
A l'Oncopole, on trouvera également le Centre de recherche en cancer de Toulouse (CRCT), dont les équipes travaillent sur des projets publics-privés avec de grands laboratoires pharmaceutiques ; le centre Pierre Potier, un hôtel à projets de 5 000 m2 abritant des équipes de l'Itav (Institut des technologies avancées en sciences du vivant) ; ainsi qu'une pépinière d'entreprises destinée à l'implantation de sociétés spécialisées dans les biotechnologies.Tous les bâtiments ne sont pas encore livrés ni toutes les équipes sur place, mais le Canceropôle est déjà en action. Il compte devenir un leader, si ce n'est le leader européen dans la lutte contre le cancer. Symbole de cette ambition, le projet Captor (pour Cancer Pharmacology of Toulouse Oncopole and Region), qui vient de démarrer, avec lequel il est devenu, dans le cadre d'un appel à projets Investissements d'avenir, lauréat ex aequo face à Pacri, soutenu par plusieurs instituts franciliens (dont Curie, Gustave-Roussy, etc.).
"Nous souhaitons ouvrir le site à des start-up et des PME de biotechnologies"
D.R.
Benjamin Gandouet, directeur de l'association Oncopole de Toulouse
Quelles entreprises ont vocation à s'installer à l'Oncopole ?Benjamin Gandouet : Nous souhaitons bien sûr ouvrir le site à des start-up et des PME de biotechnologies, mais également à des sociétés à même de développer des fonctions support : radiothérapie, imagerie, télésanté... En lien avec l'Agence de développement économique de Toulouse Métropole, la chambre de commerce et d'industrie et l'ensemble des collectivités, nous nous apprêtons à conduire des démarches de prospection afin d'attirer un certain nombre d'acteurs privés. Et cela, également à l'international. Pour convaincre des start-up étrangères, nous participons, par exemple, au grand salon de biotechnologies Bio Boston (Etats-Unis). A l'automne 2013, nous allons organiser l'Europen Cancer Cluster Partnering (ECCP) - qui s'est tenu l'an passé à Hambourg, en Allemagne. Il s'agit d'un grand événement pour parler oncologie, bio et santé, et favoriser les échanges entre entreprises, chercheurs et investisseurs.Le retrait possible de Sanofi vous inquiète-t-il ?B. G. : Sanofi est engagée depuis 1965 dans la région de Toulouse. Encore récemment, en mars 2012, la firme pharmaceutique a signé un partenariat avec Aviesan, Inserm Transfert et l'Institut Claudius Régaud. Il s'agit d'un accord de collaboration de recherche pour faire avancer les connaissances sur le micro-environnement tumoral et découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et des traitements innovants adaptés au patient. Comme tout le monde, je suis attentif à ce qui va se passer dans les mois à venir. Mais attendons les conditions du rapport qui sera remis à la fin de l'année. L'avenir de Sanofi à l'Oncopole a fait en effet l'objet d'une mission demandée par Arnaud Montebourg, réunissant la direction de Sanofi, les salariés, et l'environnement toulousain.Quand les premiers patients vont-ils intégrer le grand hôpital de l'Oncopole ?B. G. : Nous allons réceptionner l'immense chantier de la Clinique universitaire du cancer au mois de juillet de cette année. Mais le développement des plateformes techniques a déjà commencé. Le déménagement du matériel et des équipes devrait s'effectuer au second semestre 2013, pour accueillir les premiers malades au début de 2014.

Captor : un projet phare

Porté par l'université Paul-Sabatier, avec le CHU de Toulouse, l'Institut Claudius Regaud, l'Inserm et le CNRS, Captor prévoit de l'innovation autour des molécules, de la recherche clinique, un volet formation pour les professionnels, mais aussi de la "pharmacologie sociale". Il s'agit notamment de suivre des patients pour étudier l'observance de leur traitement pendant et après leur maladie, afin de mieux comprendre l'influence des déterminants sociaux dans le déroulement de la période située après un cancer. Ombre au tableau dans cet ambitieux projet Oncopole, le désengagement envisagé de Sanofi, alors que le groupe pharmaceutique était un des grands piliers industriels de l'aventure avec les Laboratoires Pierre Fabre. Malgré des propos se voulant rassurants du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg tenus à l'automne dernier, la menace plane toujours.
Les centres de recherches à Toulouse :
L'Oncopole de Toulouse
La pépinière d'entreprises
L'Institut Claudius Regaud Il s'agit du Centre de lutte contre le cancer de Midi-Pyrénées. Etablissement privé d'intérêt collectif, il est centré sur le soin, la recherche et l'enseignement.
- Le pôle de compétitivitéCancer Bio-Santé : C'est le pôle de compétitivité de Midi-Pyrénées, impliqué dans la filière santé et biotechnologies, en particulier dans le domaine de la lutte contre le cancer. Il a aussi intégré l'Oncopole. Les projets de laboratoires et d'entreprises qu'il labellise tournent autour du développement de molécule d'intérêt thérapeutique et du diagnostic, bien sûr, mais également du rôle de l'alimentation dans la cancérogénèse ou de alimentation du patient, de l'imagerie et des nouvelles techniques thérapeutiques, ou encore du maintien à domicile et de l'e-santé.
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Toulouse déclare la guerre au cancer

Devenir le leader européen de la lutte contre le cancer, c'est l'ambition de l'Oncopole qui émerge dans la Ville rose. Zoom sur ce centre névralgique qui devrait porter une innovation que l'on pourrait qualifier d'utilité publique.

Par Marianne Rey pour LEntreprise.com, publié le
Toulouse déclare la guerre au cancer
L'Oncopole est un vaste projet visant également à réaménager cette zone du sud de Toulouse sinistrée par l'explosion de l'usine AZF en 2001.
Dominique Viet
C'est un site sinistrement célèbre pour l'explosion de l'usine AZF, en 2001. Pour son réaménagement, Toulouse a choisi un signe fort. Aujourd'hui, des ruines de Langlade émerge l'Oncopole. Un pôle de recherche exclusivement tourné vers la lutte contre le cancer. L'idée est de regrouper au même endroit toutes les forces publiques et privées, qu'elles soient académiques, technologiques, médicales, pharmaceutiques ou entrepreneuriales, pour créer des synergies et raccourcir les délais entre la recherche fondamentale et le patient. Cet objectif de convergence entre recherche, innovation et soin se matérialise très concrètement. Ainsi, d'ici à quelques mois, le Canceropôle hébergera l'Institut universitaire du cancer, qui, d'un côté, accueillera des patients, de l'autre, des équipes pour la recherche clinique (l'Institut Claudius Regaud, centre de lutte contre le cancer de la région Midi-Pyrénées, des chercheurs du CHU de Toulouse, de l'université Paul- Sabatier et de l'Inserm...).
A l'Oncopole, on trouvera également le Centre de recherche en cancer de Toulouse (CRCT), dont les équipes travaillent sur des projets publics-privés avec de grands laboratoires pharmaceutiques ; le centre Pierre Potier, un hôtel à projets de 5 000 m2 abritant des équipes de l'Itav (Institut des technologies avancées en sciences du vivant) ; ainsi qu'une pépinière d'entreprises destinée à l'implantation de sociétés spécialisées dans les biotechnologies.Tous les bâtiments ne sont pas encore livrés ni toutes les équipes sur place, mais le Canceropôle est déjà en action. Il compte devenir un leader, si ce n'est le leader européen dans la lutte contre le cancer. Symbole de cette ambition, le projet Captor (pour Cancer Pharmacology of Toulouse Oncopole and Region), qui vient de démarrer, avec lequel il est devenu, dans le cadre d'un appel à projets Investissements d'avenir, lauréat ex aequo face à Pacri, soutenu par plusieurs instituts franciliens (dont Curie, Gustave-Roussy, etc.).
"Nous souhaitons ouvrir le site à des start-up et des PME de biotechnologies"
D.R.
Benjamin Gandouet, directeur de l'association Oncopole de Toulouse
Quelles entreprises ont vocation à s'installer à l'Oncopole ?Benjamin Gandouet : Nous souhaitons bien sûr ouvrir le site à des start-up et des PME de biotechnologies, mais également à des sociétés à même de développer des fonctions support : radiothérapie, imagerie, télésanté... En lien avec l'Agence de développement économique de Toulouse Métropole, la chambre de commerce et d'industrie et l'ensemble des collectivités, nous nous apprêtons à conduire des démarches de prospection afin d'attirer un certain nombre d'acteurs privés. Et cela, également à l'international. Pour convaincre des start-up étrangères, nous participons, par exemple, au grand salon de biotechnologies Bio Boston (Etats-Unis). A l'automne 2013, nous allons organiser l'Europen Cancer Cluster Partnering (ECCP) - qui s'est tenu l'an passé à Hambourg, en Allemagne. Il s'agit d'un grand événement pour parler oncologie, bio et santé, et favoriser les échanges entre entreprises, chercheurs et investisseurs.Le retrait possible de Sanofi vous inquiète-t-il ?B. G. : Sanofi est engagée depuis 1965 dans la région de Toulouse. Encore récemment, en mars 2012, la firme pharmaceutique a signé un partenariat avec Aviesan, Inserm Transfert et l'Institut Claudius Régaud. Il s'agit d'un accord de collaboration de recherche pour faire avancer les connaissances sur le micro-environnement tumoral et découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et des traitements innovants adaptés au patient. Comme tout le monde, je suis attentif à ce qui va se passer dans les mois à venir. Mais attendons les conditions du rapport qui sera remis à la fin de l'année. L'avenir de Sanofi à l'Oncopole a fait en effet l'objet d'une mission demandée par Arnaud Montebourg, réunissant la direction de Sanofi, les salariés, et l'environnement toulousain.Quand les premiers patients vont-ils intégrer le grand hôpital de l'Oncopole ?B. G. : Nous allons réceptionner l'immense chantier de la Clinique universitaire du cancer au mois de juillet de cette année. Mais le développement des plateformes techniques a déjà commencé. Le déménagement du matériel et des équipes devrait s'effectuer au second semestre 2013, pour accueillir les premiers malades au début de 2014.

Captor : un projet phare

Porté par l'université Paul-Sabatier, avec le CHU de Toulouse, l'Institut Claudius Regaud, l'Inserm et le CNRS, Captor prévoit de l'innovation autour des molécules, de la recherche clinique, un volet formation pour les professionnels, mais aussi de la "pharmacologie sociale". Il s'agit notamment de suivre des patients pour étudier l'observance de leur traitement pendant et après leur maladie, afin de mieux comprendre l'influence des déterminants sociaux dans le déroulement de la période située après un cancer. Ombre au tableau dans cet ambitieux projet Oncopole, le désengagement envisagé de Sanofi, alors que le groupe pharmaceutique était un des grands piliers industriels de l'aventure avec les Laboratoires Pierre Fabre. Malgré des propos se voulant rassurants du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg tenus à l'automne dernier, la menace plane toujours.
Les centres de recherches à Toulouse :
L'Oncopole de Toulouse
La pépinière d'entreprises
L'Institut Claudius Regaud Il s'agit du Centre de lutte contre le cancer de Midi-Pyrénées. Etablissement privé d'intérêt collectif, il est centré sur le soin, la recherche et l'enseignement.
- Le pôle de compétitivitéCancer Bio-Santé : C'est le pôle de compétitivité de Midi-Pyrénées, impliqué dans la filière santé et biotechnologies, en particulier dans le domaine de la lutte contre le cancer. Il a aussi intégré l'Oncopole. Les projets de laboratoires et d'entreprises qu'il labellise tournent autour du développement de molécule d'intérêt thérapeutique et du diagnostic, bien sûr, mais également du rôle de l'alimentation dans la cancérogénèse ou de alimentation du patient, de l'imagerie et des nouvelles techniques thérapeutiques, ou encore du maintien à domicile et de l'e-santé.

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Par Marianne Rey pour LEntreprise.com, publié le
Toulouse déclare la guerre au cancer
L'Oncopole est un vaste projet visant également à réaménager cette zone du sud de Toulouse sinistrée par l'explosion de l'usine AZF en 2001.
Dominique Viet
C'est un site sinistrement célèbre pour l'explosion de l'usine AZF, en 2001. Pour son réaménagement, Toulouse a choisi un signe fort. Aujourd'hui, des ruines de Langlade émerge l'Oncopole. Un pôle de recherche exclusivement tourné vers la lutte contre le cancer. L'idée est de regrouper au même endroit toutes les forces publiques et privées, qu'elles soient académiques, technologiques, médicales, pharmaceutiques ou entrepreneuriales, pour créer des synergies et raccourcir les délais entre la recherche fondamentale et le patient. Cet objectif de convergence entre recherche, innovation et soin se matérialise très concrètement. Ainsi, d'ici à quelques mois, le Canceropôle hébergera l'Institut universitaire du cancer, qui, d'un côté, accueillera des patients, de l'autre, des équipes pour la recherche clinique (l'Institut Claudius Regaud, centre de lutte contre le cancer de la région Midi-Pyrénées, des chercheurs du CHU de Toulouse, de l'université Paul- Sabatier et de l'Inserm...).
A l'Oncopole, on trouvera également le Centre de recherche en cancer de Toulouse (CRCT), dont les équipes travaillent sur des projets publics-privés avec de grands laboratoires pharmaceutiques ; le centre Pierre Potier, un hôtel à projets de 5 000 m2 abritant des équipes de l'Itav (Institut des technologies avancées en sciences du vivant) ; ainsi qu'une pépinière d'entreprises destinée à l'implantation de sociétés spécialisées dans les biotechnologies.Tous les bâtiments ne sont pas encore livrés ni toutes les équipes sur place, mais le Canceropôle est déjà en action. Il compte devenir un leader, si ce n'est le leader européen dans la lutte contre le cancer. Symbole de cette ambition, le projet Captor (pour Cancer Pharmacology of Toulouse Oncopole and Region), qui vient de démarrer, avec lequel il est devenu, dans le cadre d'un appel à projets Investissements d'avenir, lauréat ex aequo face à Pacri, soutenu par plusieurs instituts franciliens (dont Curie, Gustave-Roussy, etc.).
"Nous souhaitons ouvrir le site à des start-up et des PME de biotechnologies"
D.R.
Benjamin Gandouet, directeur de l'association Oncopole de Toulouse
Quelles entreprises ont vocation à s'installer à l'Oncopole ?Benjamin Gandouet : Nous souhaitons bien sûr ouvrir le site à des start-up et des PME de biotechnologies, mais également à des sociétés à même de développer des fonctions support : radiothérapie, imagerie, télésanté... En lien avec l'Agence de développement économique de Toulouse Métropole, la chambre de commerce et d'industrie et l'ensemble des collectivités, nous nous apprêtons à conduire des démarches de prospection afin d'attirer un certain nombre d'acteurs privés. Et cela, également à l'international. Pour convaincre des start-up étrangères, nous participons, par exemple, au grand salon de biotechnologies Bio Boston (Etats-Unis). A l'automne 2013, nous allons organiser l'Europen Cancer Cluster Partnering (ECCP) - qui s'est tenu l'an passé à Hambourg, en Allemagne. Il s'agit d'un grand événement pour parler oncologie, bio et santé, et favoriser les échanges entre entreprises, chercheurs et investisseurs.Le retrait possible de Sanofi vous inquiète-t-il ?B. G. : Sanofi est engagée depuis 1965 dans la région de Toulouse. Encore récemment, en mars 2012, la firme pharmaceutique a signé un partenariat avec Aviesan, Inserm Transfert et l'Institut Claudius Régaud. Il s'agit d'un accord de collaboration de recherche pour faire avancer les connaissances sur le micro-environnement tumoral et découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et des traitements innovants adaptés au patient. Comme tout le monde, je suis attentif à ce qui va se passer dans les mois à venir. Mais attendons les conditions du rapport qui sera remis à la fin de l'année. L'avenir de Sanofi à l'Oncopole a fait en effet l'objet d'une mission demandée par Arnaud Montebourg, réunissant la direction de Sanofi, les salariés, et l'environnement toulousain.Quand les premiers patients vont-ils intégrer le grand hôpital de l'Oncopole ?B. G. : Nous allons réceptionner l'immense chantier de la Clinique universitaire du cancer au mois de juillet de cette année. Mais le développement des plateformes techniques a déjà commencé. Le déménagement du matériel et des équipes devrait s'effectuer au second semestre 2013, pour accueillir les premiers malades au début de 2014.

Captor : un projet phare

Porté par l'université Paul-Sabatier, avec le CHU de Toulouse, l'Institut Claudius Regaud, l'Inserm et le CNRS, Captor prévoit de l'innovation autour des molécules, de la recherche clinique, un volet formation pour les professionnels, mais aussi de la "pharmacologie sociale". Il s'agit notamment de suivre des patients pour étudier l'observance de leur traitement pendant et après leur maladie, afin de mieux comprendre l'influence des déterminants sociaux dans le déroulement de la période située après un cancer. Ombre au tableau dans cet ambitieux projet Oncopole, le désengagement envisagé de Sanofi, alors que le groupe pharmaceutique était un des grands piliers industriels de l'aventure avec les Laboratoires Pierre Fabre. Malgré des propos se voulant rassurants du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg tenus à l'automne dernier, la menace plane toujours.
Les centres de recherches à Toulouse :
L'Oncopole de Toulouse
La pépinière d'entreprises
L'Institut Claudius Regaud Il s'agit du Centre de lutte contre le cancer de Midi-Pyrénées. Etablissement privé d'intérêt collectif, il est centré sur le soin, la recherche et l'enseignement.
- Le pôle de compétitivitéCancer Bio-Santé : C'est le pôle de compétitivité de Midi-Pyrénées, impliqué dans la filière santé et biotechnologies, en particulier dans le domaine de la lutte contre le cancer. Il a aussi intégré l'Oncopole. Les projets de laboratoires et d'entreprises qu'il labellise tournent autour du développement de molécule d'intérêt thérapeutique et du diagnostic, bien sûr, mais également du rôle de l'alimentation dans la cancérogénèse ou de alimentation du patient, de l'imagerie et des nouvelles techniques thérapeutiques, ou encore du maintien à domicile et de l'e-santé.

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Un Belge euthanasié après l'échec de son changement de sexe

Par , publié le

Nathan, né de sexe féminin, a subi trois opérations pour devenir un homme. Mais il considérait que sa poitrine restait trop forte et son pénis était "raté". Son médecin a estimé ses souffrances psychiques insupportables".

Un Belge euthanasié après l'échec de son changement de sexe
EUTHANASIE - Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié après l'échec de son changement de sexe.
AFP
Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié lundi après une opération de changement de sexe qui a échoué. Son médecin a estimé que ses souffrances psychiques étaient devenues "insupportables", ont rapporté mardi des médias belges.
Nathan Verhelst est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis, à l'issue d'une longue procédure en vue d'obtenir l'accord du monde médical dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie est légale depuis 2002. "Il est mort en toute sérénité", a déclaré le médecin l'ayant suivi, Wim Distlemans, de l'hôpital universitaire flamand VUB. Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car "on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables", a-t-il précisé au quotidien Het Laaste Nieuws.

"J'ai eu une aversion pour mon nouveau corps"

Nathan avait le sexe féminin à sa naissance, dans une famille qui comptait trois garçons, et portait le prénom de Nancy. Il avait été rejeté par ses parents, qui souhaitaient un nouveau garçon, selon le quotidien qui l'a interrogé la veille de sa mort. Rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait: sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était "raté", avait-il expliqué. "J'avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps", avait raconté Nathan.
"J'ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté", avait-il résumé, estimant être "resté 44 ans de trop sur cette terre". Pour avoir recours à l'euthanasie, "la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances" pouvant être "d'ordre psychique ou physique", a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie.

Vers une extension de l'euthanasie aux mineurs?

"Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection (...) Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère", a-t-elle ajouté sur RTL. Une chaîne de télévision flamande, TV Oost, diffusera prochainement un reportage consacré à la vie de Nathan, qu'elle a suivi jusqu'à son dernier jour.
Le débat sur l'euthanasie n'est pas clos puisque le parlement belge doit examiner son extension aux mineurs "capables de discernement" et aux adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou vasculaire grave. La grande majorité des Belges approuvent ces évolutions, selon un sondage à paraître mercredi dans la Libre Belgique et devant être diffusé le même jour par la RTBF. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-belge-euthanasie-apres-l-echec-de-son-changement-de-sexe_1287204.html#BAYWdMgKvFKCKxgr.99

Un Belge euthanasié après l'échec de son changement de sexe

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Nathan, né de sexe féminin, a subi trois opérations pour devenir un homme. Mais il considérait que sa poitrine restait trop forte et son pénis était "raté". Son médecin a estimé ses souffrances psychiques insupportables".

Un Belge euthanasié après l'échec de son changement de sexe
EUTHANASIE - Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié après l'échec de son changement de sexe.
AFP
Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié lundi après une opération de changement de sexe qui a échoué. Son médecin a estimé que ses souffrances psychiques étaient devenues "insupportables", ont rapporté mardi des médias belges.
Nathan Verhelst est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis, à l'issue d'une longue procédure en vue d'obtenir l'accord du monde médical dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie est légale depuis 2002. "Il est mort en toute sérénité", a déclaré le médecin l'ayant suivi, Wim Distlemans, de l'hôpital universitaire flamand VUB. Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car "on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables", a-t-il précisé au quotidien Het Laaste Nieuws.

"J'ai eu une aversion pour mon nouveau corps"

Nathan avait le sexe féminin à sa naissance, dans une famille qui comptait trois garçons, et portait le prénom de Nancy. Il avait été rejeté par ses parents, qui souhaitaient un nouveau garçon, selon le quotidien qui l'a interrogé la veille de sa mort. Rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait: sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était "raté", avait-il expliqué. "J'avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps", avait raconté Nathan.
"J'ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté", avait-il résumé, estimant être "resté 44 ans de trop sur cette terre". Pour avoir recours à l'euthanasie, "la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances" pouvant être "d'ordre psychique ou physique", a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie.

Vers une extension de l'euthanasie aux mineurs?

"Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection (...) Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère", a-t-elle ajouté sur RTL. Une chaîne de télévision flamande, TV Oost, diffusera prochainement un reportage consacré à la vie de Nathan, qu'elle a suivi jusqu'à son dernier jour.
Le débat sur l'euthanasie n'est pas clos puisque le parlement belge doit examiner son extension aux mineurs "capables de discernement" et aux adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou vasculaire grave. La grande majorité des Belges approuvent ces évolutions, selon un sondage à paraître mercredi dans la Libre Belgique et devant être diffusé le même jour par la RTBF. 

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Un Belge euthanasié après l'échec de son changement de sexe

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Nathan, né de sexe féminin, a subi trois opérations pour devenir un homme. Mais il considérait que sa poitrine restait trop forte et son pénis était "raté". Son médecin a estimé ses souffrances psychiques insupportables".

Un Belge euthanasié après l'échec de son changement de sexe
EUTHANASIE - Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié après l'échec de son changement de sexe.
AFP
Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié lundi après une opération de changement de sexe qui a échoué. Son médecin a estimé que ses souffrances psychiques étaient devenues "insupportables", ont rapporté mardi des médias belges.
Nathan Verhelst est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis, à l'issue d'une longue procédure en vue d'obtenir l'accord du monde médical dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie est légale depuis 2002. "Il est mort en toute sérénité", a déclaré le médecin l'ayant suivi, Wim Distlemans, de l'hôpital universitaire flamand VUB. Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car "on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables", a-t-il précisé au quotidien Het Laaste Nieuws.

"J'ai eu une aversion pour mon nouveau corps"

Nathan avait le sexe féminin à sa naissance, dans une famille qui comptait trois garçons, et portait le prénom de Nancy. Il avait été rejeté par ses parents, qui souhaitaient un nouveau garçon, selon le quotidien qui l'a interrogé la veille de sa mort. Rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait: sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était "raté", avait-il expliqué. "J'avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps", avait raconté Nathan.
"J'ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté", avait-il résumé, estimant être "resté 44 ans de trop sur cette terre". Pour avoir recours à l'euthanasie, "la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances" pouvant être "d'ordre psychique ou physique", a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie.

Vers une extension de l'euthanasie aux mineurs?

"Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection (...) Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère", a-t-elle ajouté sur RTL. Une chaîne de télévision flamande, TV Oost, diffusera prochainement un reportage consacré à la vie de Nathan, qu'elle a suivi jusqu'à son dernier jour.
Le débat sur l'euthanasie n'est pas clos puisque le parlement belge doit examiner son extension aux mineurs "capables de discernement" et aux adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou vasculaire grave. La grande majorité des Belges approuvent ces évolutions, selon un sondage à paraître mercredi dans la Libre Belgique et devant être diffusé le même jour par la RTBF. 

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